Cinéphile, elle adore regarder des bande-annonces et des moments historiques à la télévision. Le prochain James Bond ou le discours d’investiture de Barack Obama lui donnent les mêmes frissons.
Le Festival de Cannes a présenté en grand pompe la version restaurée du long-métrage de René Clément datant de 1960, Plein Soleil. Film majeur de la carrière d'Alain Delon, il a fait l'objet d'une projection glorieuse cannoise, et le monstre sacré du cinéma français avait, pour l'occasion, fait le déplacement. Cet événement a été quelque peu marqué par la venue sur le tapis rouge d'un certain Dominique Strauss-Kahn, qui avait sans grand mal attiré sur lui les objectifs. Ce chef d'oeuvre de Clément a fait l'objet d'une projection à Paris, le 3 juin.
Restauré par la Cinémathèque française, en collaboration avec Studio Canal et avec le soutien du Fonds culturel franco-américain, Plein Soleil a eu le droit à un bel honneur dans l'enceinte même de la cinémathèque. Imposant Alain Delon au premier plan dans Plein Soleil, ce long-métrage compte aussi sur les talents de Marie Laforêt et Maurice Ronet. Adapté de Monsieur Ripley, ce film fait vivre à l'écran le personnage maléfique de Patricia Highsmith, qui inspira aussi Wim Wenders et Antony Minghella.
Cette projection parisienne de Plein soleil a fait venir Nathalie Baye, qu'on verra prochainement dans un costume déjanté pour Les Reines du ring, mais également Carole Amiel, la dernière compagne d'Yves Montand et mère de son fils Valentin. Le directeur et le président de la Cinémathèque française, respectivement Serge Toubiana et le réalisateur Costa-Gavras, n'étaient pas peu fiers de la présence de madame Johanna Clément, veuve de l'illustre cinéaste. Les acteurs Vincent Perez et Jean-Pierre Kalfon, le metteur en scène Amos Gitaï, ainsi que la chanteuse Annie Cordy, qui avait tourné dans Le Passager de la pluie sous la direction de René Clément en 1970, ont également fait partie des invités de cette belle soirée.