Cette ex-star de BFM part s'installer à l’autre bout du monde : une organisation loin d’être un long fleuve tranquille

C’est enceinte que Virgilia Hess avait appris être touchée par un cancer du sein à seulement 32 ans. Elle n’a donc pas pu allaiter sa fille Léna-Rose en raison des chimiothérapies qu’elle subissait. C’est sa fille qui l’a aidée à tenir le coup face au combat qu’elle menait et durant lequel elle a pris une décision radicale : celle d’aller vivre à La Réunion dès le début du mois d’août.

Après avoir fait cette annonce le 30 juin dernier, l’ancienne présentatrice météo de BFM TV a bien voulu se confier à Gala sur les coulisses de ce changement de vie, loin d’être de tout repos.

Virgilia Hess affirme avoir "toujours été amoureuse" de La Réunion, où elle s’est toujours sentie comme "plus vivante" qu’ailleurs. Son cancer l’a ainsi poussée à revoir ses priorités et à privilégier son bonheur au lieu d’attendre avant de pouvoir pleinement le vivre. "Je me suis toujours dit qu’une fois à la retraite, j’irais y vivre. Le cancer m’a poussée à réfléchir à mes priorités et à me recentrer sur l’essentiel : la santé, les moments simples, le bonheur que j’ai quand je suis à La Réunion, et donc ça m’a permis de comprendre que j’ai envie d’une vie où je me sens pleinement vivante, et c’est là-bas" a-t-elle ajouté.

Virgilia Hess voit d’ailleurs cela plus comme une "renaissance" qu’un déménagement. Mais partir à l’autre bout du monde n’est malgré tout pas une mince affaire. "C’est une grosse organisation ! Il a fallu qu’on fasse envoyer nos affaires par conteneurs. On veut essayer de partir le plus léger possible, comme on a la petite (sa fille Léna-Rose, âgée de deux ans, NDLR) et le chien". Heureusement, Virgilia Hess connaît un agent immobilier qui lui a ainsi facilité la recherche d’un logement. Elle a également eu des contacts pour trouver une crèche pour sa fille. "Franchement, les planètes se sont bien alignées. Il n’y a plus qu’à faire les valises maintenant !", a confié celle qui rejoindra Antenne Réunion pour poursuivre son parcours professionnel.

Le plus important est qu’elle a pu être rassurée par son oncologue quant au suivi de son état de santé, qui pourra se poursuivre sans souci à La Réunion. En ce qui concerne son cancer, celle qui a contracté un staphylocoque au bloc opératoire lors d’une dernière grosse opération préventive fin mars a révélé être en phase de rémission. "J’ai encore des contrôles tous les six mois pendant au moins trois ans et une double hormonothérapie. Il y a le comprimé que je prends tous les jours et une injection que je réalise tous les mois à titre préventif pour éviter une récidive. Je me sens "cancer free", mais je ne crie pas victoire trop vite", a confié celle qui reste prudente et espère pouvoir profiter de sa nouvelle vie dans sa destination de rêve.