





Claude François, qui est mort il y a 48 ans jour pour jour ce lundi, des suites d'un œdème pulmonaire provoqué par une électrocution accidentelle dans sa salle de bains, a marqué les esprits avec d'nombrables morceaux devenus plus cultes les uns que les autres, entre Cette année-là, Comme d'Habitude ou encore Bélinda. Mais il a également assuré sa lignée en ayant deux enfants avec Isabelle Forêt, Marc François, né le 15 novembre 1969, et Claude François Junior, né le 8 juillet 1968 (il avait également eu Julie avec une adolescente de 15 ans qui avait été forcée d'abandonner son enfant.)
Lorsqu'il décède, ses fils n'ont que neuf et huit ans. Mais ils se retrouvent déjà avec une dette colossale, "évaluée à près de 15 millions de francs" d'après Le Monde. Ce qui est étonnant, lorsque l'on sait que l'artiste était un grand businessman. En effet, il a créé de multiples entreprises, entre "sa maison de production Flèche, le magazine Podium, qui lui servait à sculpter sa propre légende, la revue de charme Absolu, une agence de mannequins, Girl’s Models, et même un parfum, Eau Noire".
Seulement, il dépensait sans compter, ce qui explique son endettement. À sa mort, "la question se pose alors pour la famille de refuser la succession". Mais ils parviendront finalement à redresser la situation, par de nombreux moyens. "L’œuvre de Claude François commence à être exploitée par Isabelle Forêt. Il lui faut cajoler les coauteurs des chansons, dont l’accord est indispensable pour chaque diffusion, démarcher les agences de publicité pour les placer dans les réclames. Ses efforts permettent peu à peu de rembourser les dettes aux impôts et à l’Urssaf.", détaille notamment le magazine.
Sans oublier les revenus générés grâce au succès inattendu d’Alexandrie Alexandra, chanson qui fut "commercialisée en 45-tours le jour de ses obsèques, le 15 mars 1978." Chargé du patrimoine musical de l'interprète du Téléphone pleure, Claude François Junior récupère alors beaucoup d'argent grâce aux autres tubes de son père. "Un chiffre d'affaires à six zéros, plusieurs millions par an quand on compte", avait-il expliqué au Parisien. "J’ai le droit moral sur ses chansons, c'est-à-dire que je donne l'autorisation d'utiliser son répertoire, son image, son histoire dans un film, une publicité, un spectacle. L'idée est de créer des événements ou de l'actualité, mais pas trop."
Et enfin n'oublions pas non plus la vente du célèbre moulin de Dannemois à Pascal et Marie-Claude Lescure, un couple de boulangers originaires du Périgord, qui a permis là aussi aux fils du chanteur de réduire considérablement la dette. Ce qui n'empêche pas toutefois Claude François Junior d'avoir en tête de racheter ce bien, maintenant que tout va mieux financièrement. "Il n’a jamais cessé d’y retourner et s’y rend quoi qu’il arrive chaque année pour l’anniversaire de la mort de son père", rapporte Le Monde.
Ce moulin ayant été transformé en un lieu de pèlerinage pour les fans de Claude François, il y a alors ici la possibilité pour Claude François Junior de "faire monter en gamme ce musée". “Aujourd’hui, il lui reste à boucler les financements, pour une enveloppe qu’il évalue à près de 10 millions d’euros, puis à trouver un accord avec les Lescure, ‘d’ici à la fin de l’année’”, apprenait-on.