






Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont été une véritable parenthèse enchantée pour le monde entier et cela a commencé avec une cérémonie d’ouverture exceptionnelle. Céline Dion, Aya Nakamura et Philippe Katerine ont parfaitement lancé un peu plus de deux semaines de compétition et si on promettait l’enfer à la capitale, tout s’est parfaitement bien passé dans l’ensemble. Il y a bien eu quelques polémiques, autour d’Imane Khelif, boxeuse en or aux JO de Paris et critiquée par des personnalités puissantes, mais qui a su parfaitement répondre sur le ring.
Plus de six mois après la fin de l’évènement, une histoire assez inattendue ressurgi et elle concerne un double médaillé d’or paralympique. Il s’agit de Maxime Carabin, athlète belge de 24 ans et spécialiste des épreuves de sprint en para-athlétisme. Avec deux victoires en 100 m et 400 m, il aura été l’une des stars de ces JO de Paris, mais depuis quelques jours, le natif de Liège fait face à de graves accusations. Ce dernier est atteint de la maladie d'Hirayama, une maladie rare dont il souffre depuis un accident lors d’un match de handball. “Ma moelle épinière ne fonctionne plus comme elle devrait le faire. Ça atteint très fortement mes membres supérieurs et les membres inférieurs sont touchés par cascade. Donc je suis en chaise comme une personne tétraplégique. Je n'ai pas de lésion nette, précise, mais la moelle a été touchée par une amyotrophie avec des noms très spécifiques”, a expliqué le principal intéressé à la RTBF.
Sauf que Maxime Carabin est accusé d’avoir exagéré son handicap, ou pire, de l’avoir inventé, comme le révèle une enquête de la chaîne du service public belge. “Cette maladie n'affecte pas les jambes. On ne peut pas être tétraplégique avec une maladie d'Hirayama, ce n'est pas possible”, précise le professeur de neurologie, Alain Maertens. Problème, le double médaillé d’or concourt dans la catégorie T52, qui rassemble les para-athlètes ayant une atteinte sévère des bras et totale des jambes ou du tronc. Ce même professeur a analysé les résultats d'une “exploration neurologique fonctionnelle” de Maxime Carabin et son constat est sans appel : “Les structures sont normales et intactes, que ce soient les nerfs, le cerveau ou la moelle épinière”.
Une affaire qui aurait poussé certains de ses adversaires lors des JO de Paris a déposé réclamation auprès des instances internationales, et réclament sa disqualification. De son côté, Maxime Carabin assure qu’il est de bonne foi et bat en brèche toutes les accusations à son égard. Pour lui, ses concurrents sont “impuissants à le vaincre sur la piste, choisissent, pour tenter de l'abattre, la voie de la calomnie”, comme il l’a écrit sur son compte Instagram.