





En grande forme, Aurélie Casse a reçu l'ancien Ministre de la Justice et ancien Garde des Sceaux (de 2020 à 2024) dans son émission C L'hebdo le 31 mai 2025 sur France 5. L'interrogeant sur ses carrières d'avocat puis de Ministre, l'animatrice de 38 ans a lâché une question un peu trop brute au goût du compagnon d'Isabelle Boulay.
"Est-ce que ça vous manque de plaider ? Est-ce que vous n’étiez peut-être pas plus utile à cet endroit-là ?", a-t-elle ainsi demandé à l'ancien occupant de la place Vendôme. Un peu choqué par la question, Éric Dupond-Moretti a pris le temps de réfléchir puis a répondu : "C’est d’une grande violence cette question (...) J’ai essayé d’être utile à la justice de mon pays. J’estime que j’ai un bilan conséquent. Tout ne peut pas être fait, cela va de soi. Sur le plan personnel, non, je ne regrette pas cette période de ma vie. D’ailleurs rien ne dit que je n’y retournerai pas un jour..."
L’ancien Garde des Sceaux a également révélé avoir été victime de crises de paniques avant ses interventions de justice lors de cette émission. Il allait ainsi jusqu'à vomir avant certaines plaidoiries. "Au théâtre aussi vous avez le trac, confie celui joue les prolongations au théâtre de Marigny avec son seul en scène J'ai dit oui !, Mais ce ne sont pas les mêmes enjeux. Qu’est-ce que vous risquez au fond ? Les huées du public, un cageot de tomates. Là on parle de liberté, d’honneur de ceux qui sont derrière dans le box. En termes d’enjeux, ça n’a strictement rien à voir (...) Ça a duré 10 ans (...) j’avais trouvé une solution, c’est de manger avant de plaider. Je ne vais pas entrer dans le détail, mais je trouvais ça moins douloureux ensuite."
Lors de l'émission, Éric Dupond-Moretti a aussi eu une remarque piquante de M. Grimaud, avocate de la partie civile à propos de la pédocriminalité. "Les propos d’E. Dupond-Moretti sont démagogiques. On ne peut pas avoir un discours sur la santé mentale et la justice des mineurs sans considérer les victimes de pédocriminalité", a-t-elle révélé, face à un ancien politique.
"Le champ judiciaire ne peut être occupé exclusivement par la victime", a conclu l'ancien Ministre. Une émission pas forcément très agréable pour l'ancien protégé d'Emmanuel Macron.