Fabrice Muamba : Larmes et ovation pour son retour après son arrêt cardiaque

17 mars 2012, Tottenham reçoit Bolton dans le cadre de la Premier League. Quelques minutes avant la mi-temps, le milieu de Bolton, Fabrice Muamba s'écroule sur la pelouse, victime d'un arrêt cardiaque.

Durant 78 minutes, son coeur s'arrête de battre. Les massages cardiaques s'enchaînent, et le jeune espoir du football britannique est conduit dans une unité de soins intensifs du Chest Hospital de Londres. Les messages et les gestes de soutien viennent des quatre coins d'Europe.

Par miracle, Fabrice Muamba se remet. Rapidement. Et au-delà des espérances des médecins. Car le joueur semble n'avoir aucune séquelle de cet accident qui aurait pu lui être fatal, comme ce fut le cas pour Piermario Morosini, quelques semaines plus tard, lui aussi victime d'un arrêt cardiaque en plein match. Après plusieurs semaines de convalescence, Fabrice Muamba a donc retrouvé sa compagne Shauna Magunda et leur fils de 3 ans du côté de Bolton, dans la banlieue de Manchester.

Ce mardi 2 mai, son club de Bolton recevait Tottenham. Comme un symbole. Fabrice Muamba, un petit défibrillateur implanté dans la poitrine, est apparu au coup d'envoi, bouleversé. Acclamé par tout un stade et les joueurs, il n'a pu retenir ses larmes durant cet intense moment d'émotion : "Je suis heureux d'être de retour. J'ai été submergé par le soutien que j'ai reçu, et cela m'a aidé chaque jour. J'ai encore six ou sept cartons de cartes que je n'ai toujours pas ouvertes. Je me sens plus fort de jour en jour."

"J'aurais aimé jouer aujourd'hui, mais évidemment, les circonstances ne le permettent pas pour le moment. Je suis sûr que les garçons vont donner le maximum", a-t-il confié à la chaîne SkySports. Malgré la présence de son joueur, Bolton n'a malheureusement pu éviter la défaite 4-1, et elle se retrouve aujourd'hui en position de relégable.

Mais peu importe. Le retour de Fabrice Muamba dans son stade, acclamé par ses supporters, et les larmes qui ont coulé étaient bien plus symboliques qu'une énième défaite...