Réactualisation jeudi 2 octobre 2025 : Ce jeudi 2 octobre, après deux jours de garde à vue, Gérard Miller a été présenté à un juge à Paris. Le parquet a ouvert une information judiciaire et demandé sa mise en examen pour viols sur mineures de plus de 15 ans concernant quatre jeunes filles, ainsi que pour des agressions sexuelles sur mineures et une femme majeure. Les faits reprochés s’étendraient de 2000 à 2020.
Il a finalement été mis en examen pour six faits de viol et d'agression sexuelle (quatre viols et deux agressions sexuelles) et a été placé sous le statut de témoin assisté pour un fait de viol sur mineur de plus de 15 ans, susceptible d’avoir été commis en 2000. Il a été placé sous contrôle judiciaire et est ressorti libre du tribunal, avec l'obligation de payer une caution de 65.000 euros. C'est ce qu'indique BFMTV. Et d'ajouter : "Des obligations de suivre des soins, d'interdire les activités de psychanalyste et de chroniqueur dans les médias, et d'entrer en contact avec les victimes et les personnes citées à la procédure ont été prononcées."
Réactualisation mercredi 1er octobre 2025 : La garde à vue du psychanalyste Gérard Miller, entamée mardi 30 septembre 2025 à Paris dans le cadre d'une enquête ouverte après des plaintes de femmes l'accusant de viols et d'agressions sexuelles, a été prolongée, a appris mercredi l'AFP de source proche du dossier. Agé de 77 ans, le psychanalyste médiatique est entendu depuis mardi sous le régime de la garde à vue dans les locaux de la brigade de protection des mineurs, dans le cadre d'une enquête ouverte en février 2024 à Paris.
Mardi 30 septembre 2025 : L'information est tombée dans l'après-midi de ce mardi 30 septembre 2025 : Gérard Miller est actuellement en garde à vue. Mediapart et le Parisien ont été les premiers à faire part de cette nouvelle confirmée par la suite par l'AFP. Ce placement en garde à vue du psychanalyste de 77 ans et ancien proche de Laurent Ruquier (on a pu voir le duo dans Rien à cirer sur France Inter, sur Europe 1 dans On va s'gêner, mais aussi à la télévision dans On a tout essayé et On n'a pas tout dit sur France 2) intervient dans le cadre de l'enquête ouverte en février 2024 à Paris après des plaintes de femmes l'accusant de viols et agressions sexuelles, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP.
Plusieurs femmes, dont des mineures, avaient dénoncé à la justice des violences sexuelles ayant eu lieu au cours de séances d'hypnose, à son cabinet ou à son domicile. Le psychanalyste médiatique, qui conteste les accusations, est entendu à la Brigade de protection des mineurs.
"Selon nos informations, le praticien de 77 ans a été interpellé à son domicile parisien puis placé en garde à vue ce mardi matin dans les locaux de la direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris. Cette audition s’inscrit dans le cadre de l’enquête ouverte en février 2024 par le parquet de Paris pour des faits 'susceptibles d’être qualifiés de viols et d’agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures'", font savoir nos confrères du Parisien.
En avril dernier, Gérard Miller déplorait ne pas pouvoir se "défendre", à quelques jours de la publication d'"un second livre" qui le décrivait "de fait comme coupable". "Quatorze mois" après l'ouverture annoncée de l'enquête préliminaire du parquet de Paris, "alors que je n'ai été ni entendu ni même convoqué, que des centaines d'articles consacrés à ces accusations ont été publiés en France et à l'étranger, et que je n'ai pas la moindre information sur les plaintes qui me viseraient, sort un second livre qui me décrit de fait comme coupable", denonçait-il dans un communiqué transmis à l'AFP le psychanalyste connu du grand public depuis les années 1990/2000.
Le 10 avril dernier est paru Anatomie d'une prédation (éd. Robert Laffont), qui promettait des "révélations sur 30 ans d'emprise et de silence", écrit par des journalistes du magazine Elle, qui avait publié les premiers témoignages l'accusant de violences sexuelles. En février 2024, Gérard Miller affirmait être "certain de n'avoir commis aucune infraction". "Le respect dû à ma présomption d'innocence est allègrement bafoué et je ne peux me défendre: je n'ai pas accès au dossier, j'ignore même quel service enquêteur est saisi, ni combien de plaintes ont été déposées contre moi", regrettait-il.
En février 2024, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour des faits "susceptibles d'être qualifiés de viols et d'agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures". Plusieurs femmes affirment que les faits ont eu lieu au cours de séances d'hypnose, à son cabinet comme à son domicile. Gérard Miller s'était dit en avril dernier "contraint de sortir du silence", après avoir été interrogé par une journaliste d'un média d'investigation lui demandant "de réagir aux propos d'une plaignante qui aurait été 'choquée' de découvrir" dans la presse people des photos le montrant en train de se promener avec une poussette. "Comment peut-on imaginer que ma famille et moi coulons des jours tranquilles ?", interrogait-il, déplorant ces photos "volées par les paparazzi" d'une sortie en poussette avec son bébé né à "25 semaines, la limite de la viabilité", deux mois après le début de "cet emballement médiatique". Gérard Miller a en effet accueilli un bébé avec sa compagne de 30 ans sa cadette..."Cela étant dit, je maintiens ma décision prise il y a plus d'un an de réserver ma parole à l'institution judiciaire", avait-il conclu.
Gérard Miller reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture de cette affaire
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