Comme l'indique Puremédias ce mardi 21 octobre 2025, Mohamed Bouhafsi est "pointé du doigt dans un rapport de la Cour des comptes (publié le 23 septembre dernier) pour un possible conflit d’intérêts", lui qui s'est retrouvé "à la fois chroniqueur - et désormais présentateur le week-end -de C à vous -, et directeur de la société de production 3e Œil", qui produit l'émission.
Selon L'Informé, une explication a été donnée. "S’agissant des journalistes ou animateurs salariés qui participent à des émissions diffusées sur France Télévisions mais produites en externe (...), ils sont rémunérés par France Télévisions, de sorte à éviter le cumul de rémunération", souligne le rapport, précisant qu’un "potentiel conflit d’intérêts a pu être réglé au cours de l’instruction". "J’ai démissionné spontanément de France Télévisions avant de prendre mes fonctions à Mediawan", assure de son côté Mohamed Bouhafsi. "Il n’y a jamais eu le moindre conflit d’intérêts, ce que souligne légitimement la Cour des comptes dans son rapport."
Il s’était "défendu de toute confusion hiérarchique" sur Franceinfo en février : "Je ne suis pas le patron de ‘C à vous’ ni de ‘C l’hebdo’. Je suis en charge des documentaires, du flux et de la création, pas de la table d’Anne-Élisabeth Lemoine. Je suis chroniqueur, Anne-Élisabeth Lemoine est ma patronne !." Mais depuis la rentrée, le journaliste de 33 ans a donc "franchi une nouvelle étape en animant l’émission le vendredi et le samedi".
"Toujours directeur général de 3e Œil, Mohamed Bouhafsi poursuit par ailleurs le développement de nouveaux formats.", indique Puremédias. A noter qu'il avait expliqué ceci, à propos des rumeurs selon lesquelles l'ambiance serait délétère au sein de l'émission : "Ce n’est pas l’ambiance que je connais. (...) Il n’y a pas de malaise. Réaliser une quotidienne, c’est très dur, mais j’estime qu’on a la meilleure rédaction de France."
Le journaliste avait été nommé à la tête de 3e Œil aux côtés de Philippe Levasseur et Mathilde Jarry, succédant à Bruno Gaston. Une gouvernance à trois qui était très mal perçue. "Trois DG, c’est trois gros salaires, alors que la rédaction est en sous-effectif", dénonçait une source dans L'Informé en février.
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