






Ce mardi 1er avril 2025, l’humoriste Jarry a accordé une interview à nos confrères du Parisien dans laquelle il s'est confié sur sa tournée mais pas que puisqu’il a également évoqué son rôle de père de deux enfants, Mia et Sun, nés en 2016 aux États-Unis grâce à la GPA. Il a fait le choix de ne jamais montrer leurs visages afin d’assurer leur sécurité, lui qui reçoit de nombreux messages de haine sur les réseaux sociaux. "Je suis contraint de protéger mes enfants en ne montrant pas leur visage, car je reçois des menaces régulièrement", avait-il notamment déclaré sur Europe 1. Au sujet de l’ambiance incroyable lors de sa tournée, celui qui est à l’affiche du Dôme de Paris les 4 et 5 avril a expliqué au Parisien : "J’ai l’impression de représenter une classe sociale que l’on ne prend jamais en compte nulle part. Quand j’écrivais, je me demandais : à qui je m’adresse ? En fait, à tout le monde ! Je ne voulais absolument aucune frontière avec le public (…) J’en ai trop souffert, moi qui viens d’un petit village de 600 habitants".
Au début de son spectacle, on entend la voix de ses deux enfants, de quoi pousser nos confrères à lui demander s'ils l'avaient vu. "Oui, ils ont beaucoup pleuré parce qu’il y a aussi plein de choses tristes. Mon fils est passionné de danse, il vit à l’âge de 8 ans ce qu’est la différence avec des petites filles qui lui disent que c’est pas pour les garçons", a raconté Jarry. Et de poursuivre : "Ma fille, gardienne de but, vit l’inverse. Je ne leur ai pas demandé de choisir leur sport, mais c’est ce qui se passe. Les deux vivent ce que j’ai vécu : la vie, c’est quand même un scénariste de dingue !". Deux raisons pour lesquelles, le spectacle, baptisé "Bonhomme", de leur père n'a pu que leur parler, "surtout quand je dis aux enfants de se mettre à l’endroit où ils seront la meilleure version d’eux-mêmes : c’est ce que je leur dis tous les jours".

Très heureux d'être sur scène face à un public si réceptif, Jarry a avoué à nos confrères sa fierté de remplir une tournée des Zénith. "Quand j’ai commencé, je n’avais pas de producteur, tout le monde disait qu’un pédé ça ne remplirait pas les salles, je l’ai tellement entendu ça. On a pensé que la province était homophobe, alors que pas du tout", a commencé par expliquer le papa de deux enfants. Et de regretter : "C’est drôle, on ramenait ce que je faisais juste à la manière dont je fais l’amour". S'il a reconnu qu'il y a 10 ans, il en faisait "des caisses à la télé", le comédien se sent désormais "plus posé". "Et les gens ne me parlent plus du tout de ma sexualité, ils vont voir un mec drôle, point. Les gens savent que ce que je fais sur scène, je ne pourrais jamais le faire à la télé, qui a peur de tout et devient très lisse", a-t-il finalement conclu avec regret.