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Inès de la Fressange, son défunt mari toxicomane et dépendant à l'héroïne : les découvertes de sa fille Violette

Inès de la Fressange, son défunt mari toxicomane et dépendant à l'héroïne : les découvertes de sa fille Violette
Par Charlotte Pletcher Journaliste
Fan de séries en tous genres, elle aime suivre le quotidien de ses acteurs préférés. Elle est également fan de la reine Elizabeth II, de Kate Middleton et ne comprend toujours pas ce que le prince Harry fait avec Meghan Markle.
24 photos
Il y a presque dix-sept ans, Inès de la Fressange, papesse française de la mode et mannequin, perdait son mari Luigi d'Urso, victime d'une crise cardiaque dans son appartement parisien à seulement 55 ans. C'est seule avec leurs deux filles, Nine et Violette, qu'Inès s'est retrouvée. Pour préserver ses enfants, elle a caché la vérité que sa dernière a fini par découvrir.

Perdre un père à l'âge de 6 ans est à peine tolérable. C'est pourtant le drame qu'a vécu Violette, dernière fille issue du mariage d'Inès de la Fressange avec Luigi d'Urso. Ce dernier s'est éteint le 23 mars 2006 à l'âge de 55 ans, emporté par une crise cardiaque dans son appartement parisien. Inès de la Fressange plonge alors dans un deuil long et douloureux, au cours duquel elle doit rester forte pour ses filles. Les secrets du père, elle ne les dévoilera d'ailleurs jamais. Pourtant, ce n'est pas faute d'essayer de savoir pour Violette, fascinée et en quête de réponses à toutes les questions qu'elle se pose au sujet de ce père qu'elle n'a presque pas connu.

Près de dix-sept ans plus tard, Violette évoque la perte de son père qui l'a plongée dans l'écriture d'un livre. "La perte d'un parent, c'est une expérience de deuil particulière, avoue-t-elle dans les pages du Journal du Dimanche. On est détruit au moment même où l'on se construit." Mais pour connaître davantage son papa, la jeune femme a vite su qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même. Alors elle a longtemps enquêté auprès des membres de la famille, plus ou moins proches, et atteint son objectif. Une vérité loin d'être plaisante à entendre comme elle le fait savoir dans les pages de son livre Même le bruit de la nuit a changé, publié le 22 mars prochain chez Flammarion.

De son père ne restait dans la tête de Violette que l'image d'un héros, d'une statue fière et grande. L'illusion vole en éclats au fur et à mesure de ses découvertes : "Violette d'Urso découvre l'ombre dans la lumière. Son père : la toxicomanie et la dépendance à l'héroïne ; l'alcoolisme, la proximité avec les mouvements d'extrême gauche (...) ; la mort par overdose d'une jeune femme aussitôt abandonnée dans un cagibi." La violence du récit lui a étonnement permis d'aller de l'avant et de se construire en tant que femme. Elle n'en veut d'ailleurs pas à sa mère de lui avoir caché toute cette partie-là : "Pour faire le deuil de mon père, il me fallait savoir qui il était, mais je me suis aussi rendu compte que j'ai pris connaissance de mes secrets de famille à l'âge où il fallait que je les apprenne. Aujourd'hui, je peux dire : ma mère m'a préservée et elle a eu raison de le faire."

Je n'ai pas du tout été une Mère Courage

Affronter le deuil est déjà une épreuve en elle-même, elle est encore plus difficile quand il concerne des enfants. Inès de la Fressange s'en était souvenue lors d'un entretien avec Paris Match, révélant ne pas avoir "été une Mère Courage" pour Nine et Violette. C'est d'ailleurs grâce à elles et "leur élan vital extraordinaire" qu'elle a réussi à se relever : "Je ne suis pas surhumaine. J'ai vécu ce deuil, je l'ai vécu complètement. Je n'étais pas dans la joie, ni dans le succès, ni dans le positif. Anéantie. (...) Je me forçais. Je me souviens qu'à six heures du soir, on faisait la minute boîte de nuit : la musique à fond, genre Elvis, Twist Again, et on dansaient toutes les trois. Les filles adoraient."

Grâce à tout cet amour et leur présence, Inès de la Fressange a pu se reconstruire elle aussi. Elle a d'ailleurs retrouvé l'amour trois ans plus tard avec Denis Olivennes, cogérant de Libération, fait "impensable" pour elle au départ : "Il traite mes enfants comme les siens. Il les aide dans leurs études. Il les aime. Il dit qu'un beau-père n'a que des devoirs, pas de droits. Il est bienveillant, paisible. [...] Et il me traite comme une princesse." Tout ce que les femmes de Luigi d'Urso méritaient après un tel drame.

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