





Si le monde du rugby pensait en avoir terminé avec les scandales, après une année 2024 marquée par plusieurs affaires, L’Équipe fait de nouvelles révélations ce jeudi 12 juin en soirée. Des informations qui concernent plus précisément le service rugby de Canal+, la chaîne cryptée étant le partenaire privilégié du Top 14, le championnat de première division français, depuis de nombreuses années. D’anciennes figures du XV de France, à l’image de Frédéric Michalak ou Sébastien Chabal, ont travaillé pour Canal+ en tant que consultants au cours des dernières années et tous les amoureux de rugby savent combien leur sport doit à son partenaire historique.
Pourtant, les choses vont mal depuis quelque temps et tout a commencé “après le licenciement en décembre dernier d'un reporter-commentateur de la rubrique pour des comportements et propos sexistes jugés inappropriés envers deux de ses collègues”, comme le précisent nos confrères. Les deux femmes en question se sont plaintes d’avoir reçu des “messages obscènes” de la part de ce dernier “sur leur téléphone”. “L'une d'entre elles aurait également indiqué s'être vue proposer avec insistance de la drogue”, ajoute L’Équipe, qui dévoile la teneur de certains messages au contenu choquant reçus par les deux femmes. “J'ai envie de te démonter”, peut-on lire dans l’article.
“Je suis très en colère”, aurait lancé le président du directoire du groupe Canal+, Maxime Saada lors d’une réunion avec le service rugby de Canal+, au moment de présenter “les résultats d'une enquête interne” diligentée après le licenciement du reporter-commentateur. Ce dernier n’est pas le seul à avoir vu son histoire avec le groupe Canal+ s’arrêter avant son terme puisqu'à l’automne 2024, “un journaliste en CDD récurrent sur Infosport+, la chaîne d'info sportive du groupe Canal+" a vu son contrat s'arrêter "cette fois pour ‘harcèlement d'ambiance’”, soit des “blagues sexuelles”, comme le précisent nos confrères.
L’Équipe a tenté de contacter les deux hommes évincés, qui n’ont pas souhaité s’exprimer sur cette affaire, mais qui “contestent les sanctions”, mais l’article indique néanmoins que “le premier a engagé une procédure aux prud'hommes et le second serait sur le point de le faire”.
En plus de ces deux licenciements, “trois journalistes du service, en CDD jusqu'au 30 juin, ainsi que deux CDI, ont fait l'objet cette semaine d'une mise à pied conservatoire”, précise L’Équipe.