C’est la crise dans les locaux de Radio France. De nombreux employés de la célèbre société n’étaient pas du tout dans leur assiette, et plusieurs pensent justement que le problème vient de ce qui se trouvait dans celles qu’ils ont eues à la cantine. "Je suis malade aussi. J’ai vomi toute la nuit" a confié un employé au Parisien. Alors qu’une majorité de ses collègues s’amuse de la qualité des repas qui leur sont servis à la cantine, plusieurs d’entre eux ont été touchés par ce qui semble être une intoxication alimentaire.
"Je pensais être passé entre les gouttes alors que j’ai mangé à la cantine jeudi midi. C’est à partir de là que l’épidémie s’est diffusée" a révélé cette même source, persuadée que le souci vient donc du réfectoire. Dès le lendemain de son tour à la cantine, ses maux ont commencé à se faire sentir.
La direction a pris les devants après avoir pris connaissance d’une cinquantaine de personnes partageant les mêmes symptômes. "L’origine n’est pas à ce stade identifiée. Des recherches sont en cours sur les différents lieux potentiels de contamination pour le déterminer au plus vite" a-t-elle écrit dans un mail général.
Face à l’ampleur de l’épidémie, la direction a alors saisi l’Agence régionale de santé (ARS). Celle-ci "va mener une action en recherche de toxi-infection alimentaire collective".
Mais quelle est la source de cette épidémie ? Deux pistes sont pour le moment privilégiées : celle d’une intoxication alimentaire à la cantine ou par les fontaines à eau dans les couloirs, mais aussi celle d’un virus. Malgré tout, la première hypothèse semble être la plus probante puisque différents étages ont été touchés et plusieurs employés, qui ne se côtoient pas, sont victimes du même mal. L’ARS a alors conseillé à Radio France de fermer la cantine durant le week-end, ainsi que de fermer les fontaines à eau le temps que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Fort heureusement, les symptômes ne durent pas dans le temps, mais une solution doit malgré tout être trouvée.
Cette affaire n’est pas sans rappeler celle survenue quelques jours plus tôt, le 8 juillet dernier, lors de la "summer party" de TF1, qui fêtait alors son 50ᵉ anniversaire. À en croire L’Informé, "quelques collaborateurs se sont rapprochés du service médical pour signaler des troubles digestifs survenus dans la nuit suivant l’événement". Décidément, les ventres gargouillent dans les coulisses des médias français.
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