"Je vais peut-être tout donner avant" : Marc Lavoine pourrait ne pas laisser d'héritage à ses enfants, il explique pourquoi

Marc Lavoine est un chanteur comblé en amour. Celui qui ne cesse de faire l’éloge de sa compagne Adriana Karembeu a également connu de belles histoires par le passé. Son fils Simon est le fruit de sa relation avec la mannequin Denise Pascale. L’interprète de Elle a les yeux révolver est également le père de Yasmine, Roman et Milo, nés de son mariage avec la designer d'intérieur Sarah Poniatowski. Lors d’un entretien avec Le Point dans son appartement du 5ᵉ arrondissement de Paris, Marc Lavoine s’est livré sans détour sur son rapport à l’argent.

L'ex de Line Papin est revenu sur ses débuts dans le milieu de la musique, affirmant ne pas avoir choisi cette voie dans le but de faire fortune. "La chanson est le seul métier où vous gagnez votre vie uniquement en cas de succès. C'est difficile de toucher le cœur des gens… Je ne me suis jamais inscrit aux Assedic, alors que je le pourrais. Je n'ai pas choisi cette voie pour l'argent, mais parce que je n'avais pas le choix."

Employé comme ouvreur à l’Olympia, il soumettait à l’époque ses textes à Patricia Coquatrix, la fille du fondateur de la célèbre salle parisienne. Le jeune Marc Lavoine rêvait alors d’"enregistrer des gros tubes". Aujourd’hui, le succès est au rendez-vous, et pourtant, il confie : "Je loue cet appartement. Je ne possède rien."

Interrogé ensuite sur l’héritage qu’il laissera à ses quatre enfants, Marc Lavoine répond sans détour : "Un appartement leur servirait à quoi ? À être plus à l'aise ? Je n'y crois pas. Ils auront mes droits d'auteur pendant un certain temps. Ce n'est pas très sain, tous les enfants de vedettes se fâchent. Je ne le veux pas, je vais peut-être tout donner avant de mourir !"

Si Marc Lavoine semble entretenir un rapport détaché à l’argent, c’est aussi parce qu’il a compris que le bonheur ne réside pas dans le matériel. Auteur du roman Quand les chevaux arrivent, inspiré par la mort de sa mère en 2011, il confie ne pas avoir réussi à la rendre heureuse : "[...] je ne le pouvais pas. Son chagrin a gagné, elle ne voulait pas s'en sortir, comme mon père alcoolique. Dans ma vie amoureuse, j'ai souvent essayé de sauver la personne avec laquelle je vivais. C'est terminé, je ne veux plus reproduire ce schéma."

En voyant une ancienne couverture du magazine Max, datée de 1999, sur laquelle Adriana Karembeu pose, Marc Lavoine ajoute : "Elle, je n'ai pas besoin de la sauver." Et si c’était là, justement, le véritable bonheur ?