





Après cinq ans de relation, Vaimalama Chaves, Miss France 2019, et son chéri ont récemment annoncé leur séparation. "Après de longs mois à y penser, c’est une conversation bien sage qui nous a inspiré", a ainsi été expliqué sur leur publication commune. Le 8 décembre 2024, elle et Nicolas Fleury ont mis un terme à leur histoire. "Il vaut mieux mettre un terme à une relation quand ça va bien plutôt que s’obliger à rester et finir par se détester", pouvait-on lire. Une séparation d'un commun accord après une romance en toute discrétion. Mais dans les pages de son autobiographie de 240 pages, sobrement intitulé O VAI – un ouvrage dans lequel elle reconnaît avoir subi un inceste enfant –, aux éditions First, l'ancienne reine de beauté de 30 ans donne quelques éléments de réponse quant à la fin de leur idylle.
"Après avoir expérimenté mon premier amour, puis un amour passionné, j'ai donc vécu l'amour raisonné, écrit Vaimalama Chaves. À l'autre bout de la terre, l'environnement n'est pas le même, les valeurs non plus, et alors, la façon de raisonner, encore moins." De cette dernière histoire, la jeune femme relate : "J'ai dû faire face à de nombreuses déconvenues. Nous ne parlions pas le même langage. Bien que le français ait été notre langue commune, il était très difficile de s'entendre sur des sujets que nous n'avions jamais appréhendés de la même façon. À l'image d'un dé qui montrera deux faces distinctes à deux personnes de part et d'autre de la table, une même situation peut être perçue de manière vraiment spécifique à chacun." "C'est ainsi que beaucoup de conflits peuvent débuter, et, sans une communication adéquate, énormément de patience et de compréhension, ils peuvent prendre de plus en plus de place", continue-t-elle.
Elle explique comment il faut alors réagir dans ces situations pas évidentes, que connaissent probablement de nombreux couples. Dans O VAI, elle écrit : "Dans ces moments-là, il est important de savoir prendre du recul. La dernière leçon qu'on a enseignée au cours d'un conflit était de communiquer, et de pouvoir se dire : 'Quand tu fais ça, je me sens comme ça, et j'aimerais qu'on fasse ça à la place.' Aborder le problème sous un angle pacifique, sans hausser le ton, sans être dans l'émotion, mais seulement sur les faits, cela apaise les tensions. On est alors dans une démarche de résolution, pas de domination." Vaimalama Chaves reconnaît ses torts également dans cette histoire avec Nicolas Fleury : "Au début, j'avais tendance à toujours chercher à avoir raison, à imposer mon point de vue et obliger l'autre à s'y soumettre, mais avec le temps, je me suis bien rendu compte que, plutôt que de régler le problème, ça en ajoute de nouveaux."
Elle retient de cette relation une belle leçon. "Ma dernière relation m'a appris à fixer des limites, partage-t-elle. L'éducation très différente que nous avions reçue faisait qu'à bien des égards, nous n'avions pas le même référentiel, la même façon de voir les choses. Nous n'avions pas été forgés par les mêmes expériences de vie, tiré les mêmes leçons des situations que nous avions rencontrées. Ainsi, nous n'avions pas beaucoup de points communs sur lesquels bâtir notre relation. Par la suite, j'ai été comme je suis depuis toujours : entière. J'ai donné tout ce que j'avais, sans raison ni limites. Je suis excessive et impulsive."
Et pour l'avenir, Vaimalama Chaves sait d'autant plus ce qu'il lui faut, et ce qu'il ne faut pas faire. "Et si quelqu'un souhaite m'accompagner, il devra m'accepter telle que je suis, conclut la Polynésienne. Je mérite d'être considérée entièrement, comme chacun de nous. Je me battrai pour quelqu'un qui m'aime vraiment, pas pour qu'on m'aime. S'il y a bien une chose fondamentale que j'ai comprise avec le temps, c'est que je suis la femme de ma vie."