






C’est le 21 avril 2025, lundi de Pâques, que le pape François s’est éteint. Âgé de 88 ans, le chef suprême de l’Église catholique a succombé à un accident vasculaire cérébral. Avant de devenir prêtre, l’Argentin Jorge Mario Bergoglio était tombé amoureux d’une fille, mais avait été “chassé à coups de balais” par sa famille. Une autre femme a néanmoins compté dans sa vie, et elle était présente à Rome pour lui faire ses adieux.
Ce samedi 26 avril, des personnalités du monde entier étaient réunies aux funérailles du pape François. On a pu voir lors de la cérémonie le prince Albert II de Monaco et sa femme Charlène en plein recueillement, Emmanuel Macron le visage fermé avec son épouse Brigitte, le prince William (venu seul sans Kate Middleton ni son père) ou encore le roi Felipe et la reine Letizia d’Espagne, très fidèles au pape. Selon le protocole, on ne pouvait rester longuement devant le cercueil du souverain pontife. Une règle que n'a pas respectée soeur Geneviève la veille.
Les images de la religieuse ont fait le tour du monde. Mais qui était celle qui n’a pas respecté les règles et est restée sept minutes pour prier et pleurer devant le cercueil du pape François ? La seule non-cardinale admise au transfert du corps du pape François fait partie de la Fraternité des Petites sœurs de Jésus. D’après France 3, elle vit au Luna Park d’Ostie, station balnéaire située près de Rome, dans une caravane au sein de la communauté des forains, auprès notamment des homosexuels et transgenres.
Née à Longechaux dans le Doubs, la religieuse soutient les personnes marginalisées mais ce n’est pas pour son engagement qu’elle était proche du pape François. Geneviève Jeanningros avait une tante, la soeur de Franche-Comté Léonie Duquet. Dans les années 1970, cette dernière a été enlevée, torturée et assassinée en pleine dictature en Argentine. Évêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio n’était pas allé aux funérailles de la religieuse, inhumée en 2005, et sa nièce a écrit au futur pape pour lui faire part de sa déception. Il l’avait alors appelée par téléphone pour reconnaître sa souffrance, précisant qu'il avait réservé à sa tante un lieu spécial dans la capitale.
Après des années de silence, ils sont finalement devenus amis. En mai 2015, le pape François lui avait rendu visite au Luna Park. Il surnommait Sœur Geneviève “l’enfant terrible”. D’après La Croix, il la considérait même comme une figure vivante de l’Évangile. Au vu de leur complicité, on comprend mieux les images de la religieuse attristée face au cercueil du représentant des Catholiques, visiblement très touchée par sa mort.