C'était le mercredi 20 décembre 2023, à 6 heures et demi du matin. Vitaa était victime d'un grave cambriolage alors qu'elle était présente dans son domicile, se trouvant à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine. Plusieurs individus, interpellés par la suite, avaient dérobé des bijoux, un sac Hermès et un iPhone pour un montant estimé à 20 000 euros. Plus d'un an et demi après cette intrusion, celle qui s'appelle à la ville Charlotte Gonin reste marquée durablement par ce qui s'est passé. Ce vendredi 8 août 2025, l'interprète de Confessions nocturnes (2006) a livré un récit glaçant de cette nuit d'épouvante à Guillaume Pley dans son émission Legend, disponible notamment sur YouTube.
Après avoir parlé de sa tournée pour faire la promotion de son album Charlotte, sorti à l'automne 2023, l'artiste est revenue sur ce home-jacking qui l'a depuis forcée à déménager. "Tu ne pouvais pas rester", a lancé l'animateur de radio. "J'ai eu beaucoup de mal. C'est terrible à vivre", a-t-elle confié. Avant de raconter ce cauchemar "d'être réveillé en pleine nuit par des mecs qui sont en train de rentrer chez toi". Et de témoigner de son angoisse : "Tu sens qu'il va se passer un truc, c'est inévitable, tu ne peux rien faire, tu es impuissant." À ses côtés, se trouve son époux, Hicham Bendaoud, qu'elle a épousé en 2010 et avec qui elle a eu ses 3 enfants : Liham, Adam et Noa. Celui qui reste en retrait de la vie médiatique l'avait pourtant avertie. "Mon mari m'a toujours dit : "ils vont rentrer un jour dans la nuit". Il me l'a toujours dit". Une prudence qui les a secourus le jour du drame : "C'est un parano de ça, il met des alarmes partout. Ce qui nous a sauvés, c'est qu'on dormait toujours avec l'alarme", a-t-elle partagé.
Puis Vitaa de poursuivre : "Donc, en fait je les entends taper, ils ne sont pas encore entrés. Donc on sait que, quand ils vont ouvrir la porte, ça va s'enclencher. Ils défoncent la porte de mon dressing, qui est au même étage que moi. Au deuxième coup, je suis debout." Son mari lui demande de s'enfermer à l'étage du dessus avec leurs enfants pendant qu'il descend pour "chercher de quoi se défendre". Mais il est trop tard : "Je n'ai pas le temps de monter. Le mec rentre au quatrième coup, l'alarme se déclenche. Il y en a un qui descend, un qui monte qui séquestre ma belle-fille, un qui m'attrape avec une batte, cagoulé. Là, le temps s'arrête", se remémore-t-elle. Le mec me hurle dessus : 'donne-moi les bijoux, donne-moi l'argent'. Moi, je suis omnubilée par le fait que j'avais vu un mec monter en haut où il y a ma belle-fille et ma fille. [...] J'ai pensé à des trucs terribles. Mon mari est en bas en train de se battre avec un autre mec."
Si la police est arrivée très rapidement sur les lieux, les trois ravisseurs "ont pris ce qu'ils pouvaient prendre et sont ressortis". Ce drame, très dur psychologiquement, l'a obligé à s'installer dans un autre logement : "Le plus dur, ce n'est pas cette scène, c'est après cette scène. C'est un traumatisme qui reste dans ta tête. Tu vis plus pareil. Moi, je fais attention à tout ce que je fais maintenant", a-t-elle conclu.
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