Les chiens ne font pas des chats, et Nicolas Poiret, fils du regretté Jean Poiret, décédé en 1992 à 65 ans, et de la comédienne Caroline Cellier, aujourd'hui âgée de 67 ans, n'a pas de problème à aborder une carrière dans le sillage de ses illustres parents : "On est boulangers de père en fils. Cette règle peut s'appliquer aux métiers artistiques", impose-t-il, cité par Le Figaro en date du samedi 13 juillet 2013.
Le quotidien, dans la rubrique proposée par Jacques Pessis, révèle que le jeune homme de 34 ans signe cette année sa première pièce, une comédie de boulevard à six personnages coécrite avec Sébastien Blanc et intitulée Même pas vrai. Le boulevard, genre dans lequel son père triompha précisément en tant que dramaturge, auteur entre beaucoup d'autres de la cultissime pièce La Cage aux folles, qu'il adapta pour le cinéma en 1978 avec Edouard Molinaro à la réalisation. En marge de son travail intensif au grand écran, en tant qu'acteur (il aura tout juste eu le temps de faire ses débuts de réalisateur avec son adaptation du roman Le Zèbre, dirigeant son épouse Caroline Cellier et Thierry Lhermitte et succombant à une crise cardiaque avant la sortie), Jean Poiret demeure étroitement associé au monde du boulevard en tant qu'auteur et comédien avec des pièces comme Sacré Léonard, Opération Lagrelèche et Les grosses têtes (signées avec son acolyte Michel Serrault), Joyeuses Pâques, ou encore Le Canard à l'orange.
Si son fils Nicolas Poiret marche dans ses traces, il ne lui emboîtera pas le pas sur les planches : "Jouer, pour lui, c'est mission impossible", statue Le Figaro en indiquant que sa pièce Même pas vrai sera montée le 19 novembre au Théâtre Tête d'Or à Lyon avant d'être reprise début 2014 à Paris, au Saint-Georges. "Passionné de cinéma" qui s'est fait la main en écrivant pour des séries télé, il ne rêve que de mise en scène, après des études de lettres à la Sorbonne et de réalisation aux Etats-Unis ainsi qu'une année de cours de théâtre. A suivre...
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