





Elle a longtemps incarné Le Maillon Faible ou encore Money Drop. Laurence Boccolini fait partie intégrante du PAF aujourd'hui, mais peu la connaissent réellement. Beaucoup retiennent d'elle l'image cynique du personnage qu'elle incarnait dans le jeu télévisé, un rôle qui lui a valu bien des soucis à commencer par une tentative d'empoisonnement. Tant de moments vécus qu'elle raconte dans Showtime, son livre publié le 2 avril dernier aux éditions Kero. L'occasion pour elle d'évoquer ses débuts dans le métiers mais aussi ses débuts dans la vie, au sein de sa famille.
En interview pour Soir Mag, à l'occasion de la sortie de son livre, Laurence Boccolini se livre. "J'ai atteint un âge qui me semble intéressant, 62 ans, et je me suis dit qu'il était peut-être temps de raconter mon parcours", explique-t-elle. C'est ainsi qu'elle revient sur son enfance en banlieue parisienne, près d'un site historique : le château de Versailles. "Mon père est né en Italie et est arrivé en France à l'âge de 26 ans. Il était coiffeur et recevait dans son modeste salon des comédiens et des hommes politiques qui lui confiaient leurs histoires d'amour, se souvient-elle. Il avait une qualité d'écoute incroyable. Il jouait de la mandoline et offrait régulièrement des concerts improvisés à ses clients." Sa mère, elle aussi née en Italie, officiait dans des bureaux de la capitale : "Elle était secrétaire de direction à Paris et avait mis au point une organisation militaire pour que nous ne manquions de rien. Elle préparait à 8 heures du matin le repas su soir !" Cette passion pour la télévision lui vient même peut-être de sa chère mère.
Lorsqu'elle était petite, Laurence Boccolini se souvient avoir vécu dans un foyer familial équipé en terme d'électronique. Cela, elle le doit à sa maman : "Elle était passionnée par les technologies de pointe. Elle a acheté un poste couleur le jour où il a été commercialisé. Ça a été pareil pour le magnétoscope. Nous avons eu l'un des premiers. C'était une espère d'énorme machine de guerre." Celle qui révélait ne pas avoir suivi les recommandations des médecins a même eu la chance de se voir offrir par sa mère un walkman, un lecteur de disque portable qui faisait fureur à l'époque. "Le plus beau cadeau de Noël de ma vie ! J'en rêvais depuis toujours. Il ne fonctionne plus mais je l'ai conservé. Papa et maman n'étaient pas riches, mais ils m'ont énormément gâtée", assure Laurence Boccolini. Aujourd'hui, elle est elle-même maman d'une fille prénommée Willow et âgée de 11 ans. Et c'est en elle qu'elle puise son bonheur : "La vraie joie de ma vie, la plus belle, celle qui compense tout le reste, c'est ma fille !"