Dans le dernier numéro du magazine Hello !, Patrick Stewart fait une étonnante confession. Engagé depuis plusieurs années auprès de l'ONG britannique Refuge – une association qui accueille les femmes victimes de violences conjugales – l'iconique acteur des sagas Star Trek et X-Men révèle aujourd'hui pourquoi il s'est lancé dans ce combat. Enfant, le jeune Patrick a été confronté à la violence domestique. Un véritable traumatisme pour lui qui a décidé de briser le silence.
"Lorsque j'étais gamin, j'ai été le témoin répété de violence contre ma mère, écrit-il à Hello !. Je savais le moment exact où je devais m'interposer entre le poing de mon père et le corps de ma mère – une compétence qu'aucun enfant ne devrait avoir à acquérir. Oui, malheureusement, mes expériences sont loin d'être uniques. En Grande-Bretagne, 750 000 enfants sont témoins de violence domestique chaque année."
L'acteur de 76 ans poursuit son récit, avec des anecdotes choquantes. "Je me souviens de la police débarquant chez moi, ces années durant, en disant des choses du genre : 'Elle a dû le provoquer' ou 'Bon, Mrs Stewart, il faut être deux pour faire un combat'. Ca me rend en colère de voir que ce genre de comportement perdure aujourd'hui", lâche l'acteur de 76 ans.
Conscient que l'expérience de son père, engagé dans la Seconde Guerre mondiale, a "été un facteur de ses abus", Patrick Stewart ne cherche pas l'excuser ou à le pardonner. "Quoique mon père était en train de vivre ou avait vécu, cela n'améliorait pas ce qu'il faisait. La violence est toujours un choix qu'un homme fait et il en est le seul responsable" clame l'acteur britannique né en 1940.
Une colère que Patrick Stewart a fini par se mettre au service de Refuge, donnant aux femmes ainsi qu'aux enfants une "base solide" pour repartir dans la vie. Refuge est venu en soutien de plus de 3800 femmes et enfants depuis sa création en 2011. "La demande sur les services de Refuge est énorme, et sauver la vie des gens coûtent de l'argent. Je voudrais vous inciter à venir en aide à Refuge dans quel que manière que ce soit afin que l'on puisse garder les portes de ce besoin vital ouvertes", conclut-il.