Pékin Express 2014 - Stéphane Rotenberg : 'Chalsa était une étape à emmerdes !'

Stéphane Rotenberg, les équipes de tournage et les candidats de Pékin Express 2014 se souviendront longtemps de cette étape compliquée qui les a conduits à rester cloitrés dans leur hôtel à Chalsa, en Inde cinq jours durant.

Samedi 15 février, le tournage a pu reprendre au Sri-Lanka. Le problème étant solutionné, c'est le coeur plus léger que Stéphane Rotenberg revient sur cette mésaventure. Interviewé par nos confrères de TVmag.com, l'animateur du jeu d'aventure de M6 a déclaré : "Dans le top 3 des étapes à emmerdes, celle de Chalsa figure en bonne place."

Un problème substiste : trois membres de l'équipe sont toujours dans l'interdiction de quitter le pays sans autorisation préalable des autorités locales. "C'est la première fois que trois de nos gars vont être bloqués et, on le sait, pour plusieurs jours. Les autorités nous disent : 'ça va se régler, laissez juste la procédure suivre son cours'. Déjà chez nous, on sait que c'est long, vous imaginez qu'en Inde... Ils sont libres mais ils n'ont pas le droit de sortir du pays. Nous sommes toujours en contact avec eux. Ils nous manquent", a conclu Stéphane Rotenberg.

Thierry Guillaume, producteur de l'émission, a quant à lui ajouté : "Quand j'ai réalisé que l'affaire allait traîner en longueur, j'ai rapidement pris la décision d'annuler les deux dernières étapes en Inde. J'ai demandé aux équipes qui s'occupaient de leur organisation de partir au Sri-Lanka où nous avons imaginé un nouvel itinéraire pour limiter au maximum le retard sur le tournage. C'est un peu tendu, mais c'est en bonne voie."

Cette mésaventure n'a pourtant pas perturbé la compétition : l'épisode de Chalsa les a même boostés à en croire le producteur du jeu diffusé sur M6.

Pour rappel, une cinquantaine de membres de l'équipe de tournage de l'émission de M6 ont été arrêtés pour possession de téléphone satellitaires, un appareil très contrôlés dans cette région de l'Inde pour des raisons de sécurité publique. Plusieurs jours durant, trois membres de l'équipe technique sont restés détenus, avant d'être libérés sous caution, mardi 11 février, par le tribunal de Jalpaiguri (état du Bengale occidental, en Inde). La détention d'un téléphone satellitaire dans cette région de l'Inde est passible d'une peine de deux ans de prison et d'une amende, le pays faisant face à des rebelles maoïstes ou séparatistes dans le Cachemire, susceptibles d'utiliser de tels appareils.

Prévu initialement jusqu'au 24 février, le tournage devrait être prolongé pour s'achever le 28 février.

Joachim Ohnona