Alors que sort aujourd'hui dans nos salles obscures Le Café du Pont, de Manuel Poirier, avec Bernard Campan et Cécile Rebboah, le chanteur Pierre Perret est dépité.
Selon Le Parisien de ce mercredi 3 août, l'interprète du tube Les Jolies colonies de vacances, est mécontent de l'adaptation faite de son autobiographie du même nom. Après avoir visionné le premier montage, il a confié : "Je suis extrêmement déçu. Je suis même catastrophé. La saveur originelle n'existe plus. Dans le bistrot de mes parents, ça fusait de partout. Les clients s'apostrophaient, se racontaient des histoires incroyables. On ne retrouve rien de tout ça dans le film."
Si la production avait sollicité l'artiste pour qu'il participe aux dialogues, il a affirmé : "Tout a été supprimé. On ne m'a même jamais proposé de venir sur le tournage." Le réalisateur précise bien, dans le générique, que le long métrage est une adaptation libre du livre de Pierre Perret, mais ce dernier a ajouté : "Ce qui me chagrine, c'est que des lecteurs qui se sont régalés à la lecture du livre vont aller voir le film et ressortir déçus. C'est dommage. Il y avait la trame pour quelque chose de beaucoup plus vivant."
Pour conclure, celui qui a été accusé de plagiat et de mensonges l'an dernier (ce à quoi il avait répondu par voie judiciaire), a annoncé préparer avec soin son prochain disque. "Mon métier, c'est d'écrire des chansons, je ne suis pas cinéaste. Par contre, ils auraient pu au moins me confier une partie de la musique. j'ai découvert en plein tournage qu'elle était déjà composée..."
Contrarié le Pierrot !
