Presque 20 ans après le départ de Philippe Noiret, les objets du légendaire acteur mis aux enchères par sa fille

Philippe Noiret est à classer dans la même catégorie que des légendes du cinéma français tel que Louis de Funès, Jean Gabin ou encore Michel Serrault. Au cours d’une carrière longue de près de 50 ans, le natif de Lille, honoré par les femmes de sa vie pour un très bel hommage en 2010, aura marqué de son empreinte le cinéma. Avec sa bonhomie et des rôles cultes, comme Alexandre le bienheureux ou Les Ripoux, le comédien aura réussi à rentrer dans le cœur des Français, lui qui a pu tourner dans des films jusqu’à sa disparition, en 2006. Décédé à son domicile parisien à l'âge de 76 ans, des suites d'un cancer généralisé, il a laissé derrière lui son épouse la comédienne Monique Chaumette, avec laquelle il se marie en 1962. Ensemble ils vont avoir une fille, Frédérique Noiret, assistante de direction de tournage de cinéma et scénariste et mère de Deborah Grall, la petite-fille de Philippe Noiret.

Près de 20 ans après la disparition de l’immense acteur, de nombreux d’objets lui ayant appartenu vont être vendus aux enchères ce vendredi 7 mars à l'Hôtel Drouot, à Paris. En tout, 313 lots “tous issus de l’appartement parisien que le comédien a longtemps occupé avec sa femme, l’actrice Monique Chaumette, aujourd’hui âgée de 97 ans”, comme le précise Le Parisien ce jeudi. La plupart des œuvres sont des tableaux et parmi eux, on retrouve notamment la toile Arbre en fleurs, signée du célèbre peintre franco-danois Camille Pissarro, dont la côte est estimée entre 30 000 et 40 000 euros. “Il faut s’imaginer que dans l’appartement, toutes ces œuvres étaient au mur, à touche-touche quasiment. Il y en avait partout. Pareil pour les objets, les sculptures… Tout était visible. Parfois, j’en ai découvert derrière les meubles ou au fond d’un placard. Mon père était un collectionneur passionné et compulsif. Il était amoureux des jolies choses et il achetait au coup de cœur, dans des galeries, en ventes, chez les antiquaires”, précise Frédérique Noiret à nos confrères à propos de son père.

Mais ce n’est pas tout puisque les futurs acheteurs pourront également trouver “des meubles, des tableaux, des objets d’art auxquels s’ajoutent quelques pièces de la garde-robe de Madame, griffées Cardin” dans cette collection, comme le détaille Architectural Digest. Passionné de chevaux, on retrouve également quatre paires de bottes d’équitation parmi tous les trésors laissés par Philippe Noiret, qui possédait un refuge dans l'Aude. Si certaines pièces risquent de partir pour des prix importants, les petites bourses pourraient également y trouver leur compte puisque certaines estimations commencent à 30 euros. “Plutôt que de mettre tout ça dans un garde-meuble pendant des années, je préfère que ces objets que mon père aimait continuent à vivre”, explique sa fille au Parisien.