
Dernier chapitre du volet français de l'affaire [people=2360]Dominique Strauss-Kahn[/people. Ce mercredi matin sur Canal+, Tristane Banon a annoncé renoncer à se porter partie civile. La jeune écrivaine de 32 ans se refuse donc à relancer l'affaire en déclenchant la saisie d'un juge d'instruction après le classement de l'affaire, jeudi 13 octobre dernier, par le parquet de Paris.
"Je ne vais pas me constituer partie civile", a-t-elle déclaré, justifiant sa décision par le fait que le parquet avait "reconnu son statut de victime" en considérant jeudi que DSK avait reconnu avoir tenté de l'embrasser, ce qui pouvait, selon le parquet, "être qualifiable d'agression sexuelle". La jeune femme entend ainsi suivre les conseils de son avocat Me David Koubbi. Interviewé dimanche par [people_restrictif=159]Marc-Olivier Fogiel[/people_restrictif, l'avocat avait déclaré : "Très sincèrement, je lui indique que si elle a les moyens là de trouver de quoi se reconstruire, qu'elle y réfléchisse", tout en prévenant qu'"on ne va pas quitter le ring si DSK s'y trouve encore". Doit-on comprendre que Dominique Strauss-Kahn aurait retiré sa plainte contre Banon pour dénonciation calomnieuse ?
La jeune romancière a précisé sur le plateau de la matinale : "J'ai toujours dit que je ne faisais ça ni pour l'argent, ni pour la gloire. Continuer, c'est forcément pour l'un ou pour l'autre, ou les deux. Je ne faisais ça que pour avoir mon statut de victime reconnu. Je l'ai. Je ne suis, officiellement, pas une menteuse d'après le parquet (...) Maintenant, je n'ai pas à dire à M. Strauss-Kahn ce qu'il doit faire. Je lui conseille surtout de faire profil bas et de se dire qu'à partir de maintenant, il est officiellement un agresseur sexuel."
C'est en juillet dernier que Tristane Banon s'était confiée pour la première fois à la presse et avait porté plainte pour tentative de viol contre DSK. Les faits qu'elle dénonce remontent au 11 février 2003 lorsqu'elle interviewait l'ancien ministre pour un précédent livre en cours d'écriture. C'est l'affaire du Sofitel qui a ravivé la douleur de la jeune écrivaine et elle décrit ces trop longues semaines - entre l'arrestation de Strauss-Kahn à l'aéroport le 14 mai dernier, jusqu'à son dépôt de plainte - dans un ouvrage intitulé Le Bal des hypocrites.