Biographie
- Naissance : 16 mars 1941, Parme
- Décès : le 26 novembre 2018 (77 ans)
- Signe astrologique : Poissons
- Résidence : Italie
Bernardo Bertolucci naît le 16 mars 1941 à Casarola, en Italie, au sein d’une famille d’intellectuels. Son père, Attilio Bertolucci, est un poète reconnu, et sa mère enseigne la littérature. Bercé par un environnement artistique, il se passionne très tôt pour la poésie et le cinéma.
Dès l’âge de six ans, il écrit ses premiers poèmes, influencé par l’œuvre paternelle. En 1956, à quinze ans, il réalise ses premiers courts métrages amateurs, confirmant son attrait pour le septième art. Peu après, sa famille s’installe à Rome, où il poursuit des études littéraires tout en approfondissant son intérêt pour le cinéma.
Bernardo Bertolucci rencontre Adriana Asti lors du tournage d’Accattone (1961) de Pier Paolo Pasolini. Leur relation dure plusieurs années, et Adriana apparaît dans son film Prima della rivoluzione (1964). Leur mariage prend fin au milieu des années 1960.
En 1967, il épouse Maria Paola Maino, union qui se termine par un divorce en 1972. En 1978, il se marie avec la scénariste britannique Clare Peploe, qui reste sa compagne jusqu’à sa mort. Le couple, sans enfants, partage une passion commune pour le cinéma.
Son frère cadet, Giuseppe Bertolucci, est metteur en scène, et son cousin Giovanni travaille comme producteur de cinéma.
Dans les années 2000, Bernardo Bertolucci souffre de problèmes de dos. Après une opération des disques intervertébraux en 2003, il doit utiliser un fauteuil roulant. Cette situation l’incite à lancer, en 2012, une campagne pour améliorer l’accessibilité des bâtiments publics romains aux personnes à mobilité réduite.
Atteint d’un cancer du poumon, il décède le 26 novembre 2018 à Rome, à l’âge de 77 ans. Ses cendres sont dispersées après sa crémation.
Bernardo Bertolucci se déclare communiste dès son enfance et affiche des convictions marxistes tout au long de sa vie. Son engagement politique évolue après Mai 68 vers un individualisme plus marqué. Il adhère brièvement au Parti communiste italien en 1968, mais exprime surtout ses idées à travers ses films.
Athée revendiqué, il participe à des campagnes sociales. En 2015, il soutient l’initiative « Qui fabrique mes habits ? », en mémoire des victimes de l’effondrement du Rana Plaza, dénonçant les conditions de travail dans l’industrie textile.
Bernardo Bertolucci s’initie au cinéma dès l’adolescence, réalisant ses premiers courts métrages. Il débute comme assistant de Pier Paolo Pasolini sur Accattone (1961), une collaboration qui marque le début de sa carrière.
Ses premières œuvres s’inspirent de courants avant-gardistes, avant qu’il ne se tourne vers des productions plus ambitieuses. Son style, caractérisé par des travellings longs et une esthétique soignée, devient rapidement reconnaissable.
Son premier long métrage, Les Recrues (La Commare secca, 1962), adapté d’un scénario de Pasolini, révèle déjà son approche visuelle audacieuse. En 1970, Le Conformiste (Il Conformista) explore le fascisme italien à travers une narration complexe et une mise en scène élaborée.
Dernier Tango à Paris (1972), avec Marlon Brando, suscite la polémique pour ses scènes explicites mais remporte un succès mondial. 1900 (Novecento, 1976), fresque historique sur l’Italie du XXe siècle, divise la critique, notamment aux États-Unis où le film est censuré.
Le sommet de sa carrière reste Le Dernier Empereur (1987), qui remporte neuf Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur – une première pour un cinéaste italien. Ce triomphe lui permet de réaliser des projets internationaux ambitieux, comme Un Thé au Sahara (1990) et Little Buddha (1993), bien que leur accueil critique soit mitigé.
- Le Dernier Empereur (1987)
- Dernier Tango à Paris (1972)
- 1900 (1976)
- Le Conformiste (1970)
- Un Thé au Sahara (1990)
- La Stratégie de l’araignée (1970)
- Beauté volée (1996)
- Moi et toi (2012)
- Innocents - The Dreamers (2003)
- Shandurai (1998)
- Beauté volée (1996)
Toute la filmographie de Bernardo Bertolucci sur Allociné
En 2014, il publie Mon obsession magnifique, un ouvrage illustrant sa vision du cinéma et son parcours artistique. Il produit également Le Triomphe de l’amour (2001), réalisé par Clare Peploe.
En tant qu’acteur, il apparaît dans Golem : L’Esprit de l’exil (1992) d’Amos Gitai, témoignant de son attachement à explorer tous les aspects du septième art.
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