"C'est la triste réalité" : Renaud évoque son fils Malone et son regret de ne pas le voir autant qu'il le souhaiterait

Un livre rassemblant 20 chansons emblématiques de Renaud, illustrées par 20 artistes contemporains de renom, sera publié aux éditions Gallimard Alternatives le 5 septembre prochain. Les oeuvres originales créées pour le recueil seront exposées du 2 au 14 septembre 2024 à la Mairie du 13e arrondissement de Paris. Et le vernissage de l'exposition, prévu le 5 septembre à 19h, sera l'occasion d'un mini-concert exceptionnel. Ces initiatives visent à soutenir les actions de l'UNICEF, en faveur des enfants vulnérables dans le monde. Une cause que l'interprète de Manhattan Kaboul avec Axelle Red a toujours défendue.

"J'ai toujours été touché par la cause des enfants, leur souffrance, leur manque de perspective en l'avenir. Si une chanson ou un don peut faire changer les choses, alors je suis prêt à m'engager comme je l'ai toujours fait.", vient-il de déclarer dans les pages de Gala (édition du jeudi 5 septembre 2024).

Un entretien dans lequel il a également été interrogé sur sa vie de père, nos confrères de Gala ayant fait le lien entre ces projets et la famille du chanteur, avec la question suivante : "Avez-vous le sentiment d'avoir transmis une âme d'enfant à votre fille ainée Lolita ?" Ce à quoi l'époux de Cerise a répondu : "Oui, elle est bercée par ce gout. A 44 ans, elle est déjà nostalgique de ses 10 ans." Qu'en est-il de son petit dernier Malone ? Se reconnait-il en lui ? "Oui, infiniment. Notamment dans le fait qu'il fasse de la poterie, comme j'en ai fait, et comme j'ai envie d'en refaire."

Un jeune homme (il a fêté ses 18 ans le 14 juillet dernier) dont il aimerait bien avoir davantage de nouvelles : "J'aimerais bien avoir davantage d'échanges avec lui mais malheureusement je n'ai pas trop de contacts car sa mère (Romane Serda, ndlr) est très possessive. Je ne dis pas cela de façon gratuite, mais simplement parce que c'est la triste réalité." De touchantes confidences, de la part de celui qui, à l'âge de son fils, fréquentait "un café à Montparnasse, Le Bréhat", avec ses "potes du lycée Montaigne".