"Ça pue la mort, l'ennui, l'exploitation" : Michel Jonasz (Le Négociateur) catégorique sur les EHPAD

Un nouveau programme débarque ce lundi 25 mars dès 21h10 sur TF1, à savoir Le Négociateur. Une mini-série dans laquelle François-Xavier Demaison - papa d'une fille de 16 ans et d'une autre de 17 mois - se glisse dans la peau d'un ancien négociateur de la BRI, qui intègre le RAID après avoir fait preuve de bravoure lors d'une prise d'otage avec sa fille. Lorsque l'on s'intéresse au casting, on se rend compte que Michel Jonasz y figure, et qu'il incarnera un personnage intitulé "Papy Cathou".

Ce qui laisse ainsi penser qu'il joue un personnage d'un certain âge, un fait plutôt logique puisque le chanteur a soufflé sa 77e bougie au mois de janvier. D'ailleurs, il se confiait un mois plus tard pour La Tribune Dimanche sur son rapport à la vieillesse. "C'est dans la tête, c'est d'avoir ce sentiment de ne plus progresser. Et moi, je ne suis pas programmé pour ça", assurait-il, avant d'ajouter : "Ma seule crainte est de ne plus avoir les moyens physiques ou cérébraux à la hauteur de mon enthousiasme. Mais je garde espoir, ma mère a vécu jusqu'à 94 ans avec toute sa tête !"

Cette interview, elle s'était organisée dans le cadre de la sortie au cinéma de Maison de retraite 2. Un film écrit par Kev Adams, qui s'intéresse aux conditions de vie des personnages âgées en EPHAD. "Pour en avoir visité, ça ne sent pas la liberté. Ça pue l'ennui, la mort, l'exploitation", expliquait Michel Jonasz, lui qui a tout fait pour que ses parents "restent le plus longtemps possible chez eux."

Le compositeur de La Boîte de jazz insistait de nouveau sur le fait que ces établissements ne sont pas faits pour lui, et qu'il est ainsi très peu probable qu'il s'y retrouve un jour. Mais celui qui était passé incognito dans le journal de TF1 tenait toutefois à nuancer ses propos : "Il ne faut pas généraliser. Il y a probablement des établissements de grande bienveillance. Et parfois, il n'y a pas d'autre solution que placer ses parents en maison de retraite." Espérons donc pour lui qu'il n'en ait pas besoin à l'avenir !