"La définition même de la beauté" : Cette actrice longtemps admirée par Nicolas Sarkozy, mais "trop intimidante"

Depuis le 19 août, c'est l'un des livres qu'on ne peut manquer dans toutes les librairies. Nicolas Sarkozy a sorti son nouvel ouvrage Le Temps des combats, aux éditions Fayard, qui s'est vendu à près de 40 000 exemplaires en deux semaines selon son éditeur. Dans les pages de ce livre, on retrouve grand nombre d'anecdotes toutes plus croustillantes les unes que les autres. Il y a celles sur sa famille, notamment sa fille Giulia, mais aussi celles sur des gens pour qui il a beaucoup d'estime, à l'instar de Jean-Pierre Pernaut. Enfin, on découvre également que Nicolas Sarkozy a longtemps eu un crush pour une grande actrice : Michèle Morgan.

Cette grande actrice, décédée le 20 décembre 2016, Nicolas Sarkozy a dû lui remettre les insignes de grand officier de la Légion d'honneur. Un honneur pour lui qui a "toujours admiré" celle-ci. Alors qu'il exerçait les fonctions de "vendeur de glaces à la sorbetière rue Madeleine-Michelis à Neuilly", il s'installait alors tous les jours à 18h sur le pas de la boutique. Pourquoi ? Car, comme il le rapporte dans Le Temps des combats : "je savais que Michèle Morgan passerait pour rentrer chez elle". "Je ne lui avais jamais adressé la parole, admet l'ancien président de la République. Elle bien trop intimidante. Jamais, je n'aurais osé. Elle marchait droit, regardant loin devant elle. Rien ne pouvait distraire ce regard bleu acier."

Rien ne pouvait distraire ce regard bleu acier.

Nicolas Sarkozy avoue qu'à l'époque, il s'est délecté de ce "spectacle de la voir arpenter la rue". "Je conserverai pieusement ce souvenir, jusqu'au moment où, beaucoup plus tard, j'eus l'opportunité de la rencontrer, continue l'époux de Carla Bruni. Parfois, l'on peut être déçu à voir de près son 'idole'. Ce ne fut pas le cas, bien au contraire, puisque je découvris en plus de tout ce que je connaissais de l'extérieur son extrême gentillesse, son attention aux autres et son soutien personnel qui me ne me fit jamais défaut." De bien beaux mots pour celle qui incarnait selon lui, un brin nostalgique, "une autre époque".