Agression de Kheira Hamraoui : trois nouveaux suspects placés en garde à vue, l'enquête relancée !

C'est une histoire qui a totalement bouleversé la vie de Kheira Hamraoui et dans le même temps la saison du Paris Saint-Germain, le club de football dans lequel elle évolue. Le 4 novembre 2021, alors qu'elle rentre à son domicile de Chatou (Yvelines) après une soirée organisée par le club, la joueuse de 32 ans est victime d'un guet-apens. En sortant de la voiture, elle est très violemment agressée à coups de barre de fer par deux hommes cagoulés. Dans un premier temps, les soupçons se portent sur sa coéquipière à Paris, Aminata Diallo, avant que cette dernière ne soit mise hors de cause, mais les relations entre les deux femmes vont se dégrader très fortement.

Devenue une véritable paria au sein de l'effectif du PSG, Kheira Hamraoui vit une saison très compliquée et son histoire d'amour extraconjugale avec l'ancienne star du foot Éric Abidal est révélée au grand jour. De leur côté, les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles patinent et aucune piste ne semble mener vers les coupables de cette violente agression. Du moins jusqu'à aujourd'hui, puisqu'on vient tout juste d'apprendre que trois hommes d'une vingtaine d'années ont été interpellés mercredi matin en région parisienne puis placés en garde à vue. Ces derniers ont été interpellés "à leur domicile", d'après le parquet, dans des propos rapportés par l'AFP.

D'après une source proche du dossier, les trois hommes interpellés ce matin sont soupçonnés d'avoir participé à l'agression de Kheira Hamraoui. "Au moins l'un d'entre eux a des antécédents judiciaires", a précisé le parquet à l'AFP. Concernant les interpellations, elles ont eu lieu à Yerres en Essonne pour l'un d'eux, tandis que les deux autres ont été arrêtés à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. Ces garde à vue s'inscrivent dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 15 novembre à Versailles contre X pour "association de malfaiteurs" et "violences aggravées"

Pour l'heure, ni la joueuse du PSG, ni son avocat n'ont souhaité commenter cette nouvelle information qui pourrait totalement relancer l'enquête.