Anthony Delon excédé par une remarque sur la mort d'Ari Boulogne, il sort de ses gonds

Ari Boulogne a été retrouvé mort ce samedi 20 mai dans son appartement du 15e arrondissement de Paris, son corps découvert par sa compagne Yasmina. Déférée dimanche soir, à l'issue de sa garde à vue, elle vient d'être mise en examen pour des faits de "non-assistance à personne en danger, homicide involontaire, transport, détention, acquisition et cession de stupéfiants", comme révélé par Le Parisien. Si toute sa vie, Ari Boulogne a lutté pour se sortir de ses addictions et faire reconnaître à l'acteur Alain Delon leur lien de parenté, cela n'a pas empêché Anthony Delon de lui rendre hommage avec un beau message sur Instagram. Avant de sortir de ses gonds, suite à une remarque d'un internaute.

"Repose en paix Ari. Une destinée tragique. Tristesse. Une pensée ce soir pour ses deux enfants", a écrit Anthony Delon en commentaire d'un simple "RIP" sur un fond noir. Un internaute a alors commenté la publication, expliquant que le photographe Ari Boulogne avait probablement rejoint sa mère la chanteuse Nico, égérie d'Andy Warhol et célèbre icône du Velvet Underground, au paradis. Une remarque qui a visiblement exaspéré Anthony Delon, et le comédien n'a pas pu contenir sa colère. "Vous savez, sa mère l'a mis dans l'héroïne à 14 ans. Il en parle dans son ouvrage. Le cas contraire, les choses auraient peut-être été différentes ! On file pas de l'héro à son gamin de 14 ans... non ?", a rétorqué le comédien.

La toxicomanie de sa mère et l'absence du père ont en effet marqué l'enfance de cet homme si torturé. Il semblait être aussi probablement retombé dans la drogue, lui qui avait consommé de l'héroïne avec sa mère, la chanteuse Nico, dans sa jeunesse. "Il avait des problèmes de santé. Il ne parvenait pas à se déplacer et surtout, il était toxicomane. Tous les jours, ici, c'était le balai des livreurs de stups", a expliqué l'un de ses voisins Parisien. Le comportement d'Ari Boulogne et celui de sa compagne Yasmina S. était plutôt scruté du voisinage, pas fan du couple.

Il vivait en effet perdu dans ses paradis artificiels, ce qui avait forcé la police à intervenir à plusieurs reprises. Notamment pour des violentes disputes avec sa partenaire, qualifiée d'"étrange" par ces voisins. Leur lieu de vie était à l'image de leur vie puisque leur logement avait été envahi de cafards.