À 36 ans Béatrice d’York est une figure discrète mais incontournable de la famille royale britannique. Fille aînée du prince Andrew, duc d’York, et de Sarah Ferguson, cette dernière est la petite-fille de la défunte reine Elizabeth II et la nièce du roi Charles III. Bien qu’elle ne soit pas un membre senior actif de la monarchie, Béatrice occupe une place importante dans l’arbre généalogique royal, notamment en tant que sœur aînée de la princesse Eugénie. Mariée depuis 2020 à Edoardo Mapelli Mozzi, un promoteur immobilier issu de l’aristocratie italienne, elle est la mère d’une petite Sienna, née en septembre 2021. La membre de la famille royale est également belle-mère du petit Christopher Woolf, dit "Wolfie", né d’une précédente relation de son mari et elle a donné plus récemment naissance à leur deuxième fille, Athena. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.
Beatrice d’York pensait vivre une seconde grossesse sans encombre. Mais le destin en a décidé autrement. "Rien ne vous prépare vraiment au moment où l’on vous annonce que votre bébé va arriver plus tôt que prévu", confie-t-elle dans les colonnes du magazine Vogue ce dimanche 23 mars. Athena est née plusieurs semaines avant terme, plongeant la princesse et son mari Edoardo Mapelli Mozzi dans une "angoisse immense". "Les premières heures sont un tourbillon. On a peur de poser les mauvaises questions, de ne pas comprendre les termes médicaux, de ne pas être assez présent", raconte-t-elle avec émotion.
Cette dernière décrit aussi l’impuissance qu’elle a ressentie face à la fragilité de son bébé. "Voir son enfant sous surveillance, relié à des machines, c’est une épreuve que je ne souhaite à personne", a-t-elle ajouté.
Comme toutes les mamans confrontées à une naissance prématurée, Beatrice d'York a connu des moments de doute et de culpabilité. "On se demande si on a fait quelque chose de mal, si on aurait pu prévenir cela", admet-elle. Mais elle souligne aussi la force insoupçonnée que l’on trouve dans ces situations : "Chaque petit progrès est une victoire. La première respiration sans aide, le premier biberon, le premier contact peau à peau... On apprend à célébrer ces instants."
Aujourd’hui, Athena va mieux. "Elle est une vraie battante, et nous sommes tellement fiers d’elle", affirme Beatrice. Mais cette épreuve lui a ouvert les yeux sur une réalité méconnue. "Beaucoup de parents passent par là, mais on en parle trop peu. J’ai eu la chance d’avoir un entourage et des médecins exceptionnels, mais ce n’est pas le cas de tout le monde", assure la mère de famille.
Marquée par cette expérience, la princesse Beatrice souhaite maintenant s’engager pour aider les familles confrontées à la prématurité. La figure royale envisage de collaborer avec des associations et des professionnels de santé afin d’améliorer la prise en charge et l’accompagnement des parents. "Si mon témoignage peut apporter un peu de réconfort à ceux qui vivent la même chose, alors cela en vaut la peine", a-t-elle conclu. En partageant son histoire, Beatrice d’York brise un tabou et met en lumière un sujet encore trop souvent passé sous silence.
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