Invitée de Quelle Époque ce samedi 20 septembre 2025, Audrey Crespo-Mara s’est confiée avec une émotion rare sur les derniers jours de Thierry Ardisson, son époux disparu le 14 juillet dernier, et sur les obsèques de l’homme en noir, célébrées à l’église Saint-Roch de Paris. Face à Léa Salamé, la journaliste de TF1 a livré un témoignage à la fois pudique et bouleversant.
L’un des passages les plus marquants de l’entretien reste celui où elle évoque cette ultime semaine passée à l’hôpital : "Pendant cette dernière semaine à l'hôpital, quand on savait qu'il ne restait plus que quelques jours, j'ai vécu dans le lit d'hôpital, collée à lui, jours et nuits. Je respirais avec lui, je ne voulais pas qu'il puisse souffrir seul, je ne voulais pas qu'il puisse partir seul, donc ma place elle était là et on s'est dit qu'on s'aimait. On se disait tout le temps qu'on s'aimait mais là y'avait une urgence à se le dire aussi."
Léa Salamé, qui a récemment fait le buzz pour un faux pas lors d'une interview, souligne alors la présence essentielle des enfants : "Ses enfants étaient là, ils avaient refait la chambre d'hôpital comme sa chambre à lui." La journaliste poursuit, visiblement touchée par ce souvenir : "Les enfants ont été géniaux, ils ont tous recréé un peu l'univers de la maison dans la chambre d'hôpital. Gaston, son fils, a apporté les oreillers, des objets de la maison, une bougie, un parfum. Les filles, Manon et Ninon, ont apporté des photos des enfants, de mes enfants petits parce qu'ils ont grandi avec lui. Mes enfants ont apporté d'autres objets et puis y'avait beaucoup de musique parce que Thierry avait besoin de beaucoup de musique."
À travers cette initiative, les enfants ont offert à leur père un cocon familier, une bulle d’amour dans un environnement hospitalier que Thierry Ardisson avait pourtant choisi en conscience. Dans le documentaire consacré à sa fin de vie, il insistait en effet sur sa volonté d’être soigné dans un hôpital public, choix qu’Audrey a rappelé en plateau.
"Attention ça va être le bal des faux culs"
L’entretien a également abordé les obsèques de l’animateur, moment fort et contrasté. Célébrées en l’église Saint-Roch à Paris, elles ont réuni anonymes, proches, fidèles et personnalités. Mais pas que. Audrey Crespo-Mara raconte, non sans ironie : "Thierry m'avait dit : 'Attention ça va être le bal des faux culs' et il est vrai que certaines personnes s'invitent. Il y avait quelques personnes qui ne l’avaient pas assez aimé, qui ne nous avaient pas assez aidés de son vivant." Mais au-delà de ces intrus, elle retient l’essentiel : "Il y avait quantité de personnes qui l’ont aimé, adoré, infiniment respecté."
Avec émotion, elle a aussi rappelé que Thierry avait lui-même tout orchestré : les musiques, les prises de parole, limitées à elle et aux enfants. Hugo Clément, présent à la cérémonie, a même souligné l’impression d’une "émission avec un fil conducteur", rythmée, joyeuse et sans temps mort. Audrey confirme : "On l’a construit tous ensemble avec les enfants."
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