





En 2003, Marie Trintignant est morte après avoir été rouée de coups par Bertrand Cantat. En 2010, Krisztina Rády, la mère des enfants du rockeur se suicide. Quelques mois plus tôt elle avait laissé sur le répondeur de ses parents un message évoquant les violences qu'elle subissait de la part du leader de Noir Désir. Dans le documentaire De rockstar à tueur : le cas Cantat, on apprend que deux anciennes petites amies de l'homme âgé aujourd'hui de 61 ans, auraient elles aussi été maltraitées. Deux ex-compagnes que Bertrand Cantat aurait fréquenté avant sa femme. En 1989, il aurait d'ailleurs "essayé d'étrangler" l'une d'entre elles comme l'aurait confié un membre de Noir Désir de façon anonyme à la journaliste Anne-Sophie Jahn.
Si cette dernière se demande toujours aujourd'hui combien de femmes ont pu être victimes de l'artiste, Le Parisien a dévoilé il y a quelques jours que Bertrand Cantat était actuellement en couple. "Il partage sa vie depuis plusieurs années avec une compagne dont l’identité est inconnue", indique le journal. Une relation qui se déroule entre les deux maisons du chanteur apprend-on. "Bertrand Cantat vit désormais entre ses deux maisons, à Bordeaux et dans les Landes. (...) 'On le voit passer à vélo. Il ne se cache pas, mais il est très discret'", dit un voisin. Et Francis Vidal, une figure rock bordelaise d'ajouter : "Il ne se montre pas trop."
S'il se montre plus discret aujourd'hui, c'est peut-être parce qu'à chaque fois qu'il tente de revenir sur le devant de la scène, Bertrand Cantat fait face à de nombreux opposants qui n'hésitent pas à manifester. “J’aurais préféré ne plus entendre parler de ce mec. Il ne se rend pas compte de ce que ça fait de voir sa gueule. Il n’en a rien à foutre. Il passe au-dessus de tout ce monsieur (...). C’est un mec méprisant", avait par exemple déclaré Richard Kolinka, père de Roman, né de sa relation avec Marie Trintignant.
Parce que oui, le rockeur tente toujours de faire son métier avec son nouveau groupe Detroit. D'ailleurs, pour financer leur album, ils avaient lancé une campagne de financement participatif en 2024. Plus de 217 000 euros avaient été récoltés via le site Ulule, lequel s'était désolidarisé et engagé à reverser l’intégralité de sa commission sur ce projet à une association d’aide aux femmes victimes de violences conjugales. Si Bertrand Cantat ne remplit plus les salles comme avant, il n'a pas de souci à se faire pour autant financièrement. Il y a quelques années, Le Parisien avait révélé qu'il avait vendu ses parts dans le bar-restaurant Quartier libre et que les droits de Noir Désir restent importants.