À l’occasion de la sortie du livre Les derniers jours du Samouraï, publié ce 22 mai aux éditions Robert Laffont par Laurence Pieau et François Vignolle, on apprend qu’Anouchka Delon, fille unique d’Alain Delon, aurait été désignée dans un second testament tenu secret comme l’unique héritière du droit moral de son père. Autrement dit, tous les projets concernant Alain Delon, comme des hommages ou de potentiels musées en son honneur, devront être validés en amont par la jeune femme.
Mais cette information n’est pas la seule que l’ouvrage nous apprend. Au fil des pages, le scénario des derniers instants, du dernier souffle à l’enterrement en passant par le conflit fratricide autour de l’héritage d’Alain Delon, est passé au crible.
S’il était propriétaire de plusieurs biens immobiliers en Suisse et en France, c’est à la brûlerie de Douchy, située dans le Loiret, qu’Alain Delon a voulu terminer ses jours. Les souvenirs sont grands pour le clan et surtout pour Anthony et Alain-Fabien, qui n'hésitent pas à se relayer sur le domaine pour continuer de faire vivre cet écrin familial en pleine nature. C’est d’ailleurs ici même qu’Alain Delon a été enterré après une cérémonie en toute intimité organisée quelques jours après son décès sous les yeux de convives triés sur le volet.
Alain Delon repose donc éternellement sur le lieu qui a tant compté pour lui, son chien Loubo régnant fièrement comme maître des lieux désormais. Mais le malinois n’était pas le seul animal envers lequel Alain Delon vouait un amour très puissant. Comme on l'apprend dans les pages de Paris Match, en kiosque ce jeudi 22 mai, Alain Delon n’a pas été enterré tout seul.
Le jour de l’enterrement, “Anthony souhaite qu’aucune image ne soit prise de ce moment si intime. Son frère, accompagné de sa sœur et de l’infirmière, a donc fermé le cercueil, loin des regards, acceptant ainsi une demande étrange formulée par son père. ‘C’est là que j’ai mis la dépouille de Poupouss, le chat, à côté de lui. Parce que sa dernière volonté était que son chat y soit’ relate Alain-Fabien.” On apprend donc qu’Alain Delon a "congelé l’animal après son décès, ne parvenant pas à se séparer de cette mascotte qu’il avait sauvée d’une mort certaine.”
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