Coluche a fait construire une demeure dans un lieu paradisiaque et atypique qui attire plus de 150 000 personnes par an

Ce jeudi 19 juin 2025, cela fait trente-neuf ans jour pour jour que Coluche nous a quittés. Le célèbre humoriste, fondateur des Restos du Cœur, a été percuté de plein fouet par un camion sur une départementale entre Cannes et Opio. Il faisait alors une virée avec deux de ses amis à moto. Décédé sur le coup, à 41 ans seulement, ses chances de survie étaient réduites puisqu’il ne portait pas de casque.

Vers la fin des années 1970, il était tombé amoureux de la Guadeloupe, jusqu’à s’y acheter un bout de terre sur les hauteurs de Deshaies, au nord-ouest de Basse-Terre. Un endroit paradisiaque. Il y fera construire sa résidence où il y recevra souvent ses amis. "Aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose de l’allure et de l’ambiance des sept hectares jadis acquis par le fondateur des Restos du cœur", rapportent nos confrères d'Ouest-France.

Ce lieu a été transformé en jardin botanique et parc animalier/floral.  Michel Gaillard, pépiniériste à Paris, ami de Coluche, avait accepté d'entretenir sa propriété à sa demande, lorsqu'il n'était pas là, avant de racheter les lieux en 1991, six ans après la mort de l'humoriste. "L’endroit était composé au départ d’une modeste bicoque, sans aménagement pays", raconte Michel Ursulet, directeur administratif et financier du jardin, au quotidien régional. 

"La réalisation concrète de ce parc floral et animalier de loisirs de 5 hectares a été exécutée en 14 mois, avec la participation de 40 employés, tous originaires de la commune de Deshaies, et formés « sur le tas » au fur et à mesure de l’avancement du chantier (...) La fréquentation des touristes et résidents Guadeloupéens est significative (plus de 150.000 visiteurs en 2022). Ceux-ci apprécient la richesse des végétaux présentés, leur mise en valeur, la qualité des animations, et de la maintenance du site", peut-on lire sur le site du jardin.

L’ouverture au public, en 2001, puis la reprise par une structure locale, la Semag, ont terminé de tourner la page de l'époque Coluche, "même si le côté people de cette histoire est souvent dans la tête des visiteurs.", indique Ouest-France.