La fidélité, c'est peut-être la qualité première de Didier Barbelivien. En amour, en musique, en amitié… mais aussi en immobilier. Amoureux de Laure depuis 2004, la mère de ses jumelles Louise et Lola, l'artiste de 71 ans n'a jamais quitté le quartier où tout a commencé pour lui : le VIIIe arrondissement de Paris. C'est là, quand il était élève du lycée Chaptal, qu'il a écrit ses premiers textes. Là aussi où il vit aujourd'hui avec son épouse et leurs filles, nées le 25 décembre 2010. Comme une évidence pour celui qui a chanté Le Petit garçon du parc Monceau.
Dans le Journal du dimanche du 14 décembre, on apprend en effet que son appartement donne directement sur ce jardin parisien qui date du XVIIe siècle. Ancienne propriété du duc de Chartres, c'est l'un des parcs les plus prisés de la capitale pour son romantisme et son élégance. Et ce n'est pas Didier Barbelivien qui dirait le contraire. "Le parc Monceau, j'ai l'impression de l'avoir inventé, de l'avoir dessiné", disait le chanteur et parolier dans une vidéo diffusée sur son compte YouTube.
"Depuis l'âge de 13 ans, je me promène dans ce quartier", ajoutait-il. Au fil des années, il a trouvé l'inspiration dans ses allées arborées. "Je ne m'assois pas devant mon piano, avec ma guitare, pour composer. Je marche dans le parc et je me raconte une histoire", confiait-il déjà dans les colonnes de Paris Match. À l'intérieur de son appartement ? Des plantes, des moulures au plafond, un parquet entretenu, des portraits de stars de la musique, mais aussi une belle terrasse qui donne sur le parc Monceau.
Didier Barbelivien ne compte pas quitter ce petit nid douillet. Il a pourtant essayé de vivre loin de Paris. "Un jour, j'ai aimé l'idée de déménager à Neuilly-sur-Seine. Tollé général ! De toute façon, moi, je ne me déplace plus dans Paris. Quand je bouge, c'est pour aller à Europe 1 ou dans ma maison de campagne. C'est pourquoi j'ai installé mon héroïne dans mon quartier", disait-il à Paris Match lors de la promotion de son livre La seule façon d'aimer. Quand il n'est pas intra-muros, le parolier se balade dans les Yvelines.
Depuis plusieurs années maintenant, il réside à Montfort-l’Amaury avec son épouse et leurs jumelles adolescentes. Nichée derrière un porche discret, la maison de Didier Barbelivien lui permet de quitter, quand il le souhaite, le tumulte parisien. Mais jamais pour bien longtemps, car le VIIIe arrondissement et le parc Monceau, qui lui rappellent son enfance et ses débuts dans la musique, finissent toujours par lui manquer.
"Je suis atteint de la même maladie que le chien, rarement transmissible à l'homme, qui s'appelle la fidélité, confiait l'ami de Nicolas Sarkozy au JDD. Je suis fidèle au quartier de ma jeunesse comme je suis fidèle à mes amis depuis toujours. Et grâce à mes chansons, j'ai la chance que le public me soit fidèle. Moi, je suis un mec qui change très peu." Après une tournée où il célèbre ses quatre décennies de carrière, c'est sûrement le regard tourné vers le parc Monceau qu'il se ressourcera.
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