





Champion du monde en 1998 avec l'équipe de France en tant que joueur, Didier Deschamps a réitéré cet exploit en 2018 en tant que sélectionneur des Bleus. Un poste qu'il occupe depuis 2012 et qu'il va prochainement quitter. En effet, l'ancien joueur de l'OM a récemment révélé qu'il mettrait un terme à son mandat aux commandes de l'équipe de France de football à l'issue de la Coupe du monde 2026. Dans le cadre d'une grande interview accordée au Figaro le samedi 22 mars 2025, Didier Deschamps s'est confié sur son avenir. L'ancien entraîneur de Monaco a immédiatement balayé l'idée de devenir un jour président de la FFF ou ministre des Sports. "Non, non, non et non. Cela ne fait pas partie de mes ambitions", a-t-il ainsi lancé, excluant définitivement cette hypothèse concernant son avenir post-sélectionneur des Bleus.
Didier Deschamps ne se voit pas non plus devenir le président d’un club de football lorsqu'il aura mis un terme à sa carrière d'entraîneur. "Non, je n’ai pas ces ambitions-là. Ce n’est pas dans mes plans. Si je rajoute 'aujourd’hui', les gens vont se dire que je laisse la porte ouverte pour demain. Le terrain, rien que le terrain…", a notamment déclaré celui dont l'avenir pourrait bien s'écrire à l'étranger. "Pour mon avenir, je ne ferme aucune porte. En France comme à l’étranger. J’ai la liberté de choisir et je sais que ce sera différent, mais très bien aussi. Je ne sais pas quoi, ni où, et je ne me préoccupe pas de savoir quoi. J’aime bien parler italien, je continue à parler espagnol aussi dès que je peux", a ainsi souligné l'ancien joueur de la Juventus de Turin.

Au cours de cet même entretien, Didier Deschamps a évoqué ses rapports parfois compliqués avec les médias français, l'une des raisons qui pourrait expliquer un potentiel départ loin de l'Hexagone. "Je n’en ai pas marre des médias français, vous pouvez le répéter à vos confrères… (...) J’aime l’Italie, mais je n’en veux pas à la presse française. Je vais vous dire une chose, c’est factuel, et je ne cours pas après cela, mais il y a une reconnaissance qui est plus importante à l’étranger que dans mon propre pays. Je ne me bats pas pour l’avoir plus en France", a premièrement lancé le sélectionneur de l'équipe de France. "Je ne critique pas la presse française en général, cela fait partie de la culture : 'C’est oui, mais…'. À l’étranger, il n’y a pas de 'mais'. C’est : 'Oui, tu as gagné, tu as gagné. Point !'. Si tu n’es pas bon, tu te fais défoncer, il n’y a pas de soucis. Ce n’est pas uniquement valable que sur le sport. C’est culturel. Je suis français et fier de l’être, mais sur la réussite, il y a toujours ce fameux 'mais', ajouter quelque chose de négatif ou suspect", a finalement conclu Didier Deschamps. Un constat qui pourrait bien jouer dans un futur déménagement hors de nos frontières...