Disparition de Lina, 15 ans : Un mois d'angoisse mais à "l'abri des regards", les choses bougent...

Cela fait quasi un mois jour pour jour que la jeune Lina a disparu. Le 23 septembre, l'adolescente se rendait à pieds à la gare de Saint-Blaise-La-Roche, dans le Bas-Rhin, pour prendre le train de 11h25 environ afin de rejoindre son petit-ami du côté de Strasbourg. Elle n'est jamais montée à bord du train, et n'a donné aucun signe de vie depuis. Alors que son petit-ami Tao a fait l'objet de nombreuses suspicions, où en est aujourd'hui l'enquête après un mois de recherche et d'angoisse ? C'est BFMTV qui fait le point, ce samedi 21 octobre.

L'enquête est menée "à l'abri des regards" désormais, les recherches sur le terrain ont pris fin, nous apprend-on ce matin, avec 19 gendarmes qui s'y consacrent à plein temps. Que font-ils ? Ces derniers se concentrent sur la téléphonie, pour beaucoup. François Daoust, ancien directeur de l'IRCGN, explique ce qui leur incombe. "Il y a la prise en compte de l'ensemble des bornages téléphoniques, le jour même dans le créneau, mais également les jours avant, et les jours après, pour voir si certaines personnes, qui avaient l'habitude de passer ne passent plus, les interroger, pour susciter là-aussi des témoignages de sur est-ce qu'ils ont vu quelque chose ou quelqu'un, un véhicule ou la jeune Lina", fait-il savoir à nos confrères.

Le téléphone de Tao, tombé dans une gouttière et finalement retrouvé par les enquêteurs après la destruction d'une dalle en béton, va lui aussi être examiné dans ce travail minutieux. L'investigation de l'appareil prendrait plus de temps que prévu à cause d'une application en particuliers. "Comme il y a du WhatsApp, ça peut prendre plus de temps, révèle ainsi le Nouveau Détective. Souvent ça peut partir dans des labos privés qui ne sont pas forcément à disposition de l'autorité judiciaire". Une source policière a ajouté à ce sujet, auprès du Figaro : "L'exploitation de son téléphone est tout à fait normale dans la mesure où il fait partie de l'entourage proche de la disparue".

D'autres enquêteurs exploitent des éléments, recueillis lors des fouilles des voitures ou des domiciles, par exemple, et travaillent aussi sur la cohérence des témoignages jusqu'ici récoltés. Pour se faire, ils vont faire une frise chronologique grâce à un logiciel, afin d'en vérifier la crédibilité. Deux juges d'instruction pilotent l'enquête à Strasbourg, rappelle BFMTV.