Après avoir critiqué "la prétention hors normes" de Fabrice Luchini, François Cluzet a souhaité s'en prendre à un autre acteur, connu pour avoir joué dans les films L'Étudiante, Avec amour et acharnement, En guerre et La Crise mais aussi pour avoir écrit un texte baptisé Comment ce pays si riche… vu par plus de 6 millions d'internautes sur Youtube : Vincent Lindon.
Invité dans La Grande Matinale de France Inter en août 2025, François Cluzet n'a pu s'empêcher de dénoncer les propos du comédien qu'il juge égocentriques et narcissiques. Après avoir écouté un extrait du documentaire d’Arte, Vincent Lindon, cœur sanglant, où le papa de Suzanne et Marcel déclarait : "Je ne peux plus me présenter devant les caméras. Je ne peux plus supporter ma tête, mes cheveux, la vieillesse, je me trouve empâté, gros, c’est devenu un supplice pour moi. Et puis rester des heures à attendre pour refaire trente fois la même chose. Pourquoi je ne m'en suis pas rendu compte il y a quarante ans ?". François Cluzet a réagi vivement à ce discours.
"Moi, je chasse l’ego. Je ne suis pas du tout égocentrique. Je n’ai pas un nombril englué dans mon ignorance et dans ma prétention. J’ai été élevé comme ça. (...) J’ai le souci d’être pareil que les autres. (...) On est tous des mammifères", a déclaré celui qui était présent à l'investiture d'Emmanuel Macron. Et d'ajouter : "Le drame, c’est l’égocentrisme et le narcissisme. Tous les acteurs qui ont dévissé sont des acteurs, soit qui sont devenus des stars très jeunes et qui ont pété un boulon, soit qui sont devenus amoureux d’eux-mêmes en étant tellement égocentriques qu’ils se rêvent président de la République. Ça fait peur. Le type ne se rend pas compte à quel point il est en train d’appuyer sur le revolver de la douleur. C’est ce qu’on entend chez Vincent Lindon mais chez des tas d’autres...".
Pour rappel, François Cluzet était invité sur France Inter à l'occasion de la sortie du film Fils de, premier film de l’ancien journaliste politique espagnol Carlos Abascal Peiro, le 3 septembre dernier.
Très récemment auprès du média Brut, François Cluzet a aussi admis qu'il s'était "engueulé avec certains metteurs en scène". Selon lui, ces derniers "ne travaillaient pas comme [il] avait envie qu'il travaille". Il reconnait toutefois "avoir eu tort dans 50% des cas".