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EXCLU "J'ai dû poser mes conditions" : Clarisse Castan, agent de stars sur M6 et Netflix, dit tout de ce nouveau projet
Publié le 24 juillet 2025 à 06:50
Par Hiba Semali | Rédactrice
Rattachée à la rubrique télé, Hiba Semali se consacre au petit écran. The Voice, Koh-Lanta, Top Chef, Secret Story, Star Academy ou encore Les Marseillais n'ont aucun secret pour elle.
Après des années aux commandes de sa propre entreprise, Clarisse Castan passe un nouveau cap dans sa carrière : désormais, c'est sur Netflix et M6 que son quotidien est diffusé ! Rencontre avec la jeune entrepreneure à qui tout réussit.
EXCLU "J'ai dû poser mes conditions" : Clarisse Castan, agent de stars sur M6 et Netflix, dit tout de ce nouveau projet
Clarisse Castan est la nouvelle star du petit écran.

Exclusif - Clarisse Castan - Avant-première du docu-série "Clarisse, dans l'ombre des stars" produit par Mediawan et porté par Clarisse Castan et qui sera diffusé sur 6Ter et Netflix en fin de mois au siège social de Médiawan à Paris, France. © Christophe Clovis / Bestimage Elle sera prochainement à l'antenne dans "Clarisse, dans l'ombre des stars".

Exclusif - Illustration - Avant-première du docu-série "Clarisse, dans l'ombre des stars" produit par Mediawan et porté par Clarisse Castan et qui sera diffusé sur 6Ter et Netflix en fin de mois au siège social de Médiawan à Paris, France, le 01 juillet 2025. © Christophe Clovis / Bestimage Il s'agit d'un docu-réalité durant lequel on suit le quotidien de celle qui est à la tête de "Ginger & Limon", agence de communication et d'image.

Exclusif - Clarisse Castan entourée de son frère François, de sa soeur Clémence, et de son père Francis - Avant-première du docu-série "Clarisse, dans l'ombre des stars" produit par Mediawan et porté par Clarisse Castan et qui sera diffusé sur 6Ter et Netflix en fin de mois au siège social de Médiawan à Paris, France, le 01 juillet 2025. © Christophe Clovis / Bestimage Chaque jour, Clarisse Castan accompagne de grandes célébrités connues de tous, notamment des sportifs.

Exclusif - Amelle Chahbi -  Clarisse Castan, Sabrina Ouazani  - Avant-première du docu-série "Clarisse, dans l'ombre des stars" produit par Mediawan et porté par Clarisse Castan et qui sera diffusé sur 6Ter et Netflix en fin de mois au siège social de Médiawan à Paris, France, le 01 juillet 2025. © Christophe Clovis / Bestimage En interview pour "Purepeople", elle se livre.

Exclusif - Clarisse Castan et son père Francis - Avant-première du docu-série "Clarisse, dans l'ombre des stars" produit par Mediawan et porté par Clarisse Castan et qui sera diffusé sur 6Ter et Netflix en fin de mois au siège social de Médiawan à Paris, France, le 01 juillet 2025. © Christophe Clovis / Bestimage
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C'est le programme événement de l'été : Clarisse, dans l'ombre des stars, disponible en intégralité sur M6+ jeudi 24 juillet, dès mercredi 30 et jeudi 31 juillet dès 21h10 sur 6ter et prochainement sur Netflix. Il s'agit d'un docu-réalité qui propose une immersion inédite dans le quotidien de Clarisse Castan, agent de stars. A seulement 30 ans, la jeune femme venue de l'Aveyron est à la tête de Ginger & Lemon, une agence spécialisée en image et communication qu'elle a elle-même fondée autour de deux grands pôles, les marques de luxe et les personnalités publiques. Devant les caméras, les téléspectateurs suivent alors ses aventures auprès de grandes figures bien connues de tous. Il est ainsi question de suivre Clarisse Castan lors d'une soirée privée chez le footballeur Lucas Hernandez, un week-end avec l'humoriste Paul Mirabel, le tournage d'un film Netflix avec Paola Locatelli ou encore le grand prix de Formule 1 en compagne de Jessica et Marco Verratti. En exclusivité pour Purepeople, l'entrepreneuse au relationnel impressionnant se livre sans fard. Son travail, sa vie personnelle et ses projets, on sait tout !

Quel est votre parcours professionnel ?

J'ai fait une école de commerce, je suis partie de la maison à 17 ans, je suis partie à Toulouse faire une école de commerce. Je suis très vite partie étudier à Dublin, Dublin Business School. Après je suis revenue à Toulouse, je suis partie à Barcelone en master à l'université polytechnique de Catalogne. Je voulais absolument être à Paris dans un grand groupe, j'ai envoyé 150 CV, au final j'avais deux oui, Accor et un autre grand groupe, je suis rentrée chez Accor. Première année, je rentre par la toute petite porte sur le site internet, je bosse du lundi au vendredi chez eux, le soir je bosse dans un call center pour des augmentations de capital d'air liquide, donc sur des sujets financiers, la nuit parfois je fais des inventaires dans des supermarchés, le week-end je bosse de 6h à 20h dans un resto… Il faut que je paie mon loyer et de toute façon je viens d’arriver à Paris où je ne connais strictement personne. Très vite chez Accor je leur dis que je veux des projets supplémentaires et c'est comme ça que je me fais réparer et que je monte un peu les échelons. Je deviens directrice de cabinet chez Accor, je commence à travailler aussi avec toute la partie Paris Saint-Germain, les joueurs notamment, et c'est là où je commence à créer un réseau un peu sur la partie célébrité. Et à la fin de mon passage chez Accor, j'ai la direction communication digitale et célébrité VIP pour le groupe, et donc là je crée vraiment un pôle célébrité sur différents univers. 

Quel a été le déclic pour lancer votre propre entreprise ?

Et il y a deux ans, fin 2022 début 2023, je pars en humanitaire au Togo pendant trois semaines avec une de mes meilleures amies qui est Paola Locatelli, et qui me dit : “Clarisse tu passes vraiment 80% de ton temps à travailler, tu devrais monter ta boîte. Regarde, il y a plein de personnalités qui viennent te voir en te disant monte ta boîte, gère avec nous l'image, tous les sportifs qui t'approchent là-dessus.’ Parce que c'est vrai que c'est très bien organisé sur la partie sportive, mais sur la partie image il y a un boulevard. Donc je rentre d'humanitaire et je me dis : “Ok 2023 tu as atteint ton plafond de verre chez  Accor, donc tu vas créer ta boîte !” Et je quitte Accor le 4 mai 2023 pour annoncer la boîte le 15 mai 2023, et ça fait deux ans que Ginger & Lemon est née. C'est une agence de communication avec deux pôles, les gens voient beaucoup la partie célébrité, donc effectivement on gère des célébrités de différents univers - sport, musique, humour, mode - mais on a aussi un gros pôle où on accompagne des marques luxe et lifestyle sur de la communication, l'événementiel, et plein d'autres choses qui sont liées à la communication. Et évidemment quand on peut placer nos célébrités et faire des synergies entre les deux pôles, on le fait.

Pourquoi avoir accepté de partager ce quotidien à la télévision ?

Quand ils sont venus me chercher, je pensais que c'était une blague. Jamais je n’aurais imaginé qu'on puisse faire un programme là dessus, avec M6 et Netflix. Je montre beaucoup le pro parce que c'est 98% de ma vie, et je montre aussi un peu le perso, on voit ma famille etc. Ce sont des opportunités de vie à côté desquelles tu ne peux pas passer, impossible de refuser. C'est juste j'ai dû poser mes conditions en disant que je voulais que tout soit vrai : on ne fake rien, on se colle à mon planning, ce qu'on peut filmer on filme, ce qu'on ne peut pas filmer on ne filme pas, parce qu'on est quand même dans un réseau ultra confidentiel. Et deuxième chose, le rêve de ma vie c'est d'avoir ma fondation, donc c'était très important aussi pour moi qu'on montre aussi la partie engagement avec avec les associations, et qu'on donne aussi de la force là-dessus.

On voit que le rythme est assez dense, comment gérez-vous votre emploi du temps ? Avez-vous du temps perso ou faites-vous des sacrifices ?

Je travaille beaucoup. Sans mentir, je travaille tous les jours de l'année… J'ai beau être dans un transat dans la plus belle île au monde, je vais être connectée à mon téléphone, regarder mes mails, répondre à mes appels etc. Mais oui j'ai du temps pour moi dans le sens où je vais au sport, je suis avec ma famille. Je n’ai par contre pas de moment où je suis déconnectée, sauf quand je pars en humanitaire au fin fond d'un village en Afrique ou quand je suis avec mes petits à l'hôpital. Le reste du temps, je suis ultra connectée et je l'ai accepté. Si tu veux, à un moment pendant très longtemps on me disait : “Clarisse, si tu continues comme ça, tu vas faire un burn-out, ce n'est pas normal, tu dois te mettre des limites.” Ginger aujourd'hui c'est mon bébé, mes talents c'est mes premiers enfants, mon équipe c'est ma famille. Tout me rend aussi très heureuse. Je ne peux pas dire que mon métier me rend malheureuse, je suis work addict, c'est OK, je travaille avec passion. Mais il est vrai que quand mes anniversaires arrivent, je me prends une claque dans la gueule en me disant que je n’ai rien construit sur la vie perso, et c'est quelque chose qui est ultra important pour moi. Je rêve d'être mère. Voilà, c'est un équilibre et je pense que ça se fera. Il faut, je pense que je trouve aussi la bonne personne et que j'arrive à rééquilibrer tout. Mais j'étais sur le lancement de la boîte, c'est normal aussi que j'y mette toute mon énergie pour que ça fonctionne.

Comment choisissez-vous les stars avec lesquelles vous souhaitez travailler ?

Tout d’abord, l'être humain, le savoir-être, c’est le plus important pour moi, le savoir-être. Tu peux être n'importe qui, je m'en fiche, si tu n’as pas le savoir-être c'est mort. Et ça peut être un défaut aussi parfois, mais je vois tout de suite le potentiel des gens. Quand je rencontre une personnalité, j’ai une vision, dans le sens où je sais à peu près quelle stratégie je vais mettre en place et où je peux l'amener. Et si c’est flou, je ne vais pas vendre de rêve et lui dire clairement que je ne suis pas la bonne personne.Mon rôle, c’est leur succès, je suis obligée de profondément les aimer. Il y a ce côté feeling, valeur qui est très important.

On voit que Victoria, la femme de Lucas Hernandez, vous prend dans ses bras lorsqu’elle vous voit. Quelle relation entretenez-vous avec vos clients ?

Je pense qu'il y a toujours une balance. Chaque relation est personnelle. Il y a des clients qui sont uniquement professionnels, mais on va dire que pour la plupart, bien sûr que je rentre dans leur cercle personnel. Dans cet écosystème-là, il y a beaucoup de gens qui sont là par intérêt et très peu pour leur intérêt, donc ils ont confiance en très peu de personnes. Et souvent quand on rentre dans le cercle, on rentre aussi dans l'univers et dans leur intimité aussi.

Vous indiquez avoir quitté votre Aveyron natal pour Paris. Comment avez-vous vécu ce changement ?

Ça a été assez intense. Lors de ma première année, j'avais quatre jobs en même temps, j'avais tous mes potes qui ne comprenaient pas pourquoi je bossais autant et que je n'allais pas au bar le samedi soir avec eux et profiter de découvrir Paris. Mais Paris, c'est un univers aussi incroyable. Aujourd'hui, je voyage beaucoup et je suis quand même très heureuse de rentrer à Paris, parce que c'est une ville qui m'a donné des opportunités que je n'aurais peut-être pas eues ailleurs. Je suis vraiment reconnaissante aussi pour tout ce que j'ai pu découvrir et ce que je continue à découvrir tous les jours. C'était mon rêve d'être à Paris. Depuis que je suis gamine, je voulais être styliste, donc j'ai toujours été attirée par l'univers de la mode, je regardais les défilés. C’est une ville qui m'a énormément attirée et ma mère est née en banlieue parisienne avant d'arriver en Aveyron et de rencontrer mon père, donc je pense qu'il y avait peut-être au fond de moi cette envie de revenir à mes racines.

Quelle a été l’expérience la plus folle dans votre carrière ?

Des expériences folles, il y en a plein ! On côtoie les plus grands joueurs de foot de la planète, on va à tous les plus grands concerts qu'il peut y avoir dans l'année, comme Beyoncé, j’assiste à des grands prix de formule 1, à Roland Garros, au Festival de Cannes, aux fashion weeks, on mange parfois avec certains de nos clients dans les cuisines du Meurice avec des chefs étoilés, je prends des avions privés pour découvrir certains pays, des hôtels 5 étoiles… Il y a des expériences que je vis et que beaucoup ne connaissent pas. Mes parents n’ont jamais vécu ça donc je suis très consciente de la chance que j’ai. D’ailleurs, dès que je peux emmener mon frère ou ma sœur avec moi, je le fais. Ces expériences folles, il faut les mettre en perspective avec la vie réelle. J’ai grandi dans un village de 500 habitants et encore on était en dehors du village, je n’étais vraiment pas prédestinée à tout ça.

Quel est le profil de stars le plus ou moins facile à gérer ?

Je sais pas si c'est plus facile mais en tout cas j'ai commencé avec le sport. J'ai beaucoup de sportifs et je me suis fait un peu une place dans un milieu qui était à la base très masculin. Souvent, ce sont des personnes qui sont un peu comme moi, c'est-à-dire poussées par les objectifs, la performance. Donc ils acceptent tout ce que je leur dis. L'image ne fait pas forcément partie de leur spécialité ou de leur expertise, donc tous les sportifs avec qui on bosse me font à 100% confiance, ils savent que si je leur dis blanc c'est blanc, ils ne vont pas remettre en question. Les artistes, c’est différent. Souvent, c’est en fonction de leur mood. Alors que les sportifs, je sais déjà : soit ils ont gagné ou perdu le match, soit ils sont blessés ou pas… Mais globalement ils vont faire ce qu'on leur demande de faire. 

Comment se faire une place dans ce milieu si masculin ?

Je pense que tous les jours quand t'es une femme, parfois tu te prends des petites claques. Mais il faut continuer à avancer. J’ai eu la chance que des gens m’aient tendu la main, aidée. Il y a encore énormément de progrès à faire pour la place de la femme. J’ai créé le Women With Impact, c’est un mouvement qui marque les prémices de ma fondation. Le but est de réunir des femmes de différents écosystèmes, soit des dirigeants de boîte, soit des femmes qui veulent lancer leur startup, soit des actrices, soit des personnes de la musique, soit des personnes des associations et de partager. Il n'y a que trois femmes qui sont patronnes du CAC 40, sur les start-up tu as 2% des levées de fonds qui sont pour les femmes… Il y a encore plein de choses qui doivent évoluer. Je suis fière de mon parcours et reconnaissante mais évidemment j’ai eu des bâtons dans les roues. Quand j’ai annoncé qu’à 29 ans je quittais Accor pour monter ma boîte, on m’a dit que je devais plutôt trouver un mari et faire des gosses. Sur le moment ça fait mal puis après ça donne la force de continuer, de montrer qu’on peut réussir.

Financièrement, on peut avoir une idée de ce que ça peut rapporter comme métier ? 

Franchement, inspirer les jeunes générations c'est vraiment un objectif pour moi parce que je pense qu'on est dans un milieu avec les réseaux sociaux où beaucoup ont pour objectif d'être influenceur alors que ce n'est pas du tout la vraie vie. Mon but est de prouver qu’en travaillant, on peut atteindre nos objectifs. Financièrement , aujourd'hui on a deux pôles qui nous rapportent de l'argent. On a les marques avec qui on a des contrats annuels et après on va avoir des événements qui vont tomber de façon ultra régulière. Sur les deals qu'on fait avec les talents aussi on gagne de l’argent. Par exemple, si demain je fais un deal avec L'Oréal, Rabanne ou Dior, à chaque fois on prend 20% sur les deals entre nos talents et les marques. Donc oui, c'est un métier qui rémunère. Sinon j'ai quand même du monde qui travaille avec moi et je dois sortir des salaires tous les mois donc oui non les gens ne travaillent pas gratuitement autour de moi.

Vous avez fait partie des 30 personnes de moins de 30 ans les plus influentes, selon Forbes. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Ca a été en vrai en vrai tournant dans ma carrière dans le sens où j'ai évolué très vite en jeune âge et en plus j'étais une femme et j'ai évidemment eu le syndrome de l'imposteur, je l'ai encore. Et je me suis pris quand même des bâtons dans les roues, de la jalousie, des choses comme ça. Je pense que j'avais besoin aussi de cette reconnaissance extérieure. Ça m'a donné de la force et ça m'a aussi donné de la visibilité.

Vous avez déjà beaucoup à faire avec votre agence Ginger & Lemon mais avez-vous d’autres projets en vue ? 

Je pars la semaine prochaine en Côte d'Ivoire j'ai une conférence là-bas sur le leadership féminin et du coup j'en profite pour développer un orphelinat. Et la condition pour que je vienne c'est que je puisse aussi bosser sur tous les projets avec les enfants. L'été il va y avoir évidemment quelques événements qui vont se passer. Il y a la coupe du monde des clubs notamment pour certains joueurs de foot en ce moment aux Etats-Unis. Ça va être calme je pense début août mais il y a aussi toute la partie sportive sur différents univers où il va y avoir des contrats pour certains sportifs etc. Et puis en septembre on revient avec la fashion week et tout ce qui suit donc ça va être très cool, très intense comme tous les jours. 

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

Dans dix ans, mon rêve c'est de ne gérer que ma fondation, d'avoir vendu Ginger et d'avoir les moyens de faire vraiment que du caritatif. Il va falloir bosser beaucoup mais j'espère aussi avoir construit une vraie vie perso, être mère de trois enfants, avoir mes deux Golden Retrievers, mon Leonberg et avoir mon petit jardin et mes petits brunchs le dimanche.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention Purepeople.

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