À l’écran, Luna traverse déjà son lot de tempêtes au Mistral… mais dans la vraie vie, Anne Décis n’est pas beaucoup plus épargnée ces derniers jours. La comédienne, figure emblématique de Plus belle la vie, a confié à ses 123 000 abonnés sur Instagram qu’elle venait de vivre un coup dur professionnel. Pas de scandale, pas d’embrouille : un simple casting qui tourne court, mais suffisant pour faire vaciller un moral déjà fragile. Avec, en prime, cette petite phrase que tous les artistes se sont un jour soufflée à l’oreille : "Je suis nulle, je devrais changer de métier…".
Sur le toile, l’actrice âgée de 50 ans a partagé la photo d’un mur recouvert d’un simple mot, “comédienne”, avant de raconter le fil de sa journée. Elle attendait le verdict d’un “call back”, cette seconde étape cruciale où l’on rencontre le réalisateur après un premier casting réussi. Traduction : on commence à y croire. Et puis… non.
"Aujourd’hui, ce n’était pas moi", raconte Anne Décis, avec la sincérité qu’on lui connaît. Elle l’assure : ce n’est pas la première fois. Et pourtant, chaque refus réactive la même spirale. La comédienne liste ces pensées parasites qu’elle combat encore après vingt ans de carrière : “ Je suis nulle, je suis vieille, je joue mal, je suis trop ridée, je dois faire des injections ?, je suis grosse, je suis has been, je dois changer de métier, je suis pas assez, je suis trop". Un monologue intérieur que beaucoup d'artistes reconnaîtront.
Mais au lieu de sombrer pour de bon, Anne Décis a décidé d'opter pour l'optimisme. "Je suis une bonne comédienne, je suis moi et c’est génial, mais j’ai raté", a-t-elle précisé.
Pour se consoler, celle qui a quitté Paris pour le père de ses enfants a pris le soin de prendre la route pour son cours de hip-hop. Les larmes prêtes à déborder, elle tombe sur ce tag : “comédienne” sur un mur. Un mot simple, mais qui remet instantanément les pendules à l’heure. C’est son métier, sa nature, sa passion et son identité, et ce, même quand un casting échappe, même quand le doute s’invite. Elle raconte alors avoir pris une photo, essuyé ses larmes et filé se défouler : "J’ai dit merci pour la leçon et j’ai dansé."
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