L'heure était à la nostalgie sur le plateau de C à vous ce jeudi 11 décembre 2025 sur France 5. Après une première partie où Anne-Élisabeth Lemoine recevait Artus et Julia Vignali, Laurent Voulzy a ensuite débarqué dans l'émission aux alentours de 20h20. Le complice de toujours d'Alain Souchon venait faire la promotion de 21 souvenirs, un disque best-of qui rassemble 21 titres emblématiques qui ont marqué l'histoire de la musique française. "On est heureux de vous accueillir ce soir", l'introduisait l'animatrice. L'occasion pour le chanteur de raconter l'histoire des tubes qui figurent sur cet album qui sortait ce même jour.
Celui qui ouvre cette compilation n'est autre que Rockollection, un single qui date à l'origine de mars 1977. À cette époque, la carrière de l'interprète du Cœur grenadine explose tant ce morceau rencontre du succès. "On a tous dans le cœur une petite fille oubliée, une jupe plissée queue de cheval à la sortie du lycée", débute-t-il avant de reprendre tout au long de ce titre quelques phrases de célèbres chansons anglophones des années 60. Ainsi, les refrains sont composés de The Loco-Motion de Little Eva, A Hard Day's Night des Beatles, I Get Around des Beach Boys, Gloria de Them ou encore (I can't get no) Satisfaction des Rolling Stones tandis que les couplets ont été écrits en français par Alain Souchon.
"J'ai une question très pragmatique : comment ça se passe pour les droits d'auteur ?", l'interrogeait le réalisateur d'Un p'tit truc en plus. Un sujet central qui a causé bien des problèmes à l'actuel compagnon d'Isaure Le Faou, de 36 ans sa cadette. "Quand on a fait la chanson avec Alain et que je l'ai enregistrée, on ne s'est pas occupé de ça", a-t-il avoué, provoquant les rires de ses interlocuteurs. Puis d'admettre qu'ils n'avaient pas de mauvaises intentions : "On ne voulait voler personne. Dans ma tête, je me disais : 'Chacun va toucher ses droits', mais ça ne s'est pas passé comme ça..."
Le père de Quentin, aujourd'hui âgé de 23 ans, a alors exposé leurs difficultés : "Chaque auteur-compositeur a des représentants dans chaque pays. Les éditeurs, qui s'occupent en France des éditions des Beach Boys, des Beatles, des Rolling Stones, au bout d'un moment, ont dit qu'il fallait leur demander une autorisation", s'est-il souvenu. Et d'expliquer pourquoi : "On a tronqué une œuvre, on a pris neuf secondes d'une chanson : si vous reprenez une chanson des Beatles comme A Hard Day's Night, demain, vous faites un disque, vous avez le droit. Mais si vous prenez un tout petit bout de A Hard Day's Night, il faut demander une autorisation. Ce qui n'a pas été fait", a-t-il concédé car ils voulaient "aller vite".
La réponse des ayants droit n'a pas tardé : "On a reçu des feuilles d'avocats qui disaient : 'Vous avez utilisé les chansons, vous n'aviez pas le droit parce que vous n'avez pas demandé l'autorisation.'" De plus, la maison de disques n'avait pas cité les auteurs sur la pochette : "Procès procès procès procès..., s'est rappelé Laurent Voulzy. Donc vous aviez raison, il y avait un problème. Et pendant trois ans, les droits ont été bloqués. Et puis, j'ai pris un avocat à un moment. Et il a réussi à débrouiller l'affaire", a-t-il conclu. "Et encore, ça devait s'appeler Thriller cette chanson, alors là, vous augmentiez les problèmes", a ajouté la présentatrice. Et la star de rétorquer, sourire aux lèvres : "Non, non, c'est peut-être Michael Jackson qui aurait eu des problèmes."

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