





49 ans ce 7 mai… Plus qu’un an avant la quille et les 50… Vous le vivez comment ?
Pour être très honnête, ça va… Étant toujours jeune dans ma tête, je suis plutôt sereine à l’idée d’approcher ce cap des cinq décennies…
Un sacré cap pour une ancienne Miss France.
Je sais, oui. Mais je suis ok avec le fait de prendre de l’âge… Là où je suis moins ok, c’est suite à la fête surprise que mon chéri m’a organisée pour mon anniversaire… Nous étions sur la côte en Normandie et avons fait la fête jusqu’à pas d’heure… Les abus, c’est devenu compliqué… Là, je peux dire que j’ai passé l’âge ! (rires)
Le 16 décembre 1997, vous étiez sacrée Miss France à Deauville… Près de trente ans plus tard, la Soumillon International Poney Academy ouvre ses portes à quelques kilomètres des célèbres Planches normandes… Le Calvados vous porte chance !
Clairement ! Ce qui est dingue, c’est que je n’avais jamais mis les pieds à Deauville avant l’élection de Miss France. Deauville, Pont-l’Évêque et une grande partie du Pays d’Auge sont connus pour leurs haras et leurs élevages de chevaux. Je ne pouvais que tomber amoureuse du coin…

Vous seriez capable de quitter l’Oise pour vous installer définitivement sur la côte normande ?
Sérieusement : OUI !
Paris ne vous manquerait pas ?
Je n’ai jamais été une fille de la ville… Donc pas du tout…
C’est pourtant à Paris que beaucoup de choses se concluent, notamment dans les médias… La télévision, c’est définitivement terminé pour vous ?
J’aimerais vous dire que non… mais rien à l’horizon pour le moment…
Qu’est-ce qui bloque ? Le grand public vous adore…
Je ne sais pas… Disons que la télévision a évolué et qu’aujourd’hui, les rythmes de production sont devenus très soutenus et les enjeux loin de mes aspirations… De mon temps, on mettait en boîte une émission en une journée… Aujourd’hui, c’est trois en 24 heures… Il faut tenir le rythme !
Vous voyez que la cinquantaine vous travaille !
Ah mais non… Pas du tout, je vous dis ! (rires) Je pense que j’aspire plus à autre chose aujourd’hui… C’est tout…

Sur Instagram, on vous a retrouvée aux côtés d'Angélique Angarni-Filopon et de quatre autres Miss France (Indira Ampiot, Maëva Coucke, Alicia Aylies et Laure Belleville) lors d’un voyage d’intégration au Canada. Vos relations avec le comité sont au beau fixe !
C’était un super cadeau, oui. Étant une fan absolue des voyages. Avant, pour ce genre d’intégration, c’était toujours les cinq dernières Miss France qui étaient conviées. Et depuis l’arrivée de Frédéric (Gilbert, Président de la société Miss France et producteur de l’élection NDLR), les règles ont changé…
Comment se passent les soirées ? La relève vous bombarde de questions ?
Oui, les filles sont curieuses de savoir comment c’était à notre époque…
« Notre époque »… Les 50 ans approchent plus vite, là !
Ahahah ! Non mais c’est deux choses totalement différentes, ce qu’elles vivent et ce que nous avons vécu… Nous, nous avions des prestations tous les jours, sur le terrain… Des salons… Des inaugurations… Les Miss actuelles en font moins. Elles sont plus sur des séances de dédicaces, des partenariats… L’animation des réseaux sociaux… Il faut dire qu’elles gèrent super bien leur image ! C’est un truc de dingue ! Pour le coup, nous, nous n’étions absolument pas préparées à ça.
Et vous, vous jugez comment ce marketing de l’image ?
Elles sont très proches de leur public mais par écrans interposés. Nous, nous étions vraiment dans la masse… Au contact ! Angélique s’en sort super bien. Elle gère parfaitement sa petite entreprise, parce qu’il ne faut pas croire, mais c’est un vrai boulot.

Comment gérez-vous votre notoriété au quotidien ?
J’ai toujours eu de la chance à ce niveau-là. On a toujours été bienveillant à mon égard.
Vos enfants en ont souffert pourtant…
Surtout Charlie (19 ans, NDLR), mon aînée, oui… Elle a souffert de harcèlement pendant sa scolarité. Mais c’est du passé. Aujourd’hui, elle suit des études secondaires. Elle gère. Et mon grand (Mika, 16 ans, NDLR), il suit le CNED, pour faire un cursus sportif dans le tennis. Reste le petit dernier (Robin, 8 ans, NDLR) qui ne réalise pas encore totalement que maman passait à la télé.
Robin n’a jamais vu ne serait-ce qu’un de vos passages télé ? Même pas le couronnement…
Il est tombé sur des images de moi sur YouTube il n’y a pas longtemps. Des images quand j’étais jeune. Il m’a dit : « Maman, t’étais belle ! » (rires)
« T’ÉTAIS » ???!!! Charmant le cadet !
Oui, oui ! (rires) Mais Robin ne connaît pas mon côté animatrice. Les deux autres m’accompagnaient sur les plateaux. Lui non.
Il vous accompagne plus sur vos événements associatifs ?
Oh que oui. Il y a Les Bonnes Fées qui fêtent leurs dix ans cette année, donc gros anniversaire (pour faire un don, c’est ICI). Et je suis toujours très proche de l’association ELA (ICI aussi, les dons sont plus que bienvenus). Robin vient aussi sur mes séances de dédicaces pour ma collection de romans jeunesse Mes amis les chevaux pour la Bibliothèque rose, dont le dernier vient tout juste de sortir (Un défi pour Zéphyr, NDLR).
Avec un tel planning, comment allez vous faire pour trouver du temps pour vos vingt ans de mariage avec Christophe l’année prochaine ?
Rien de prévu pour le moment ! Mais je pense qu’on fera un « tout ». Les vingt ans de mariage, mes cinquante ans, ses quarante-cinq. Mais oh ! C’est l’année prochaine. Je n’y suis pas encore.
On vous taquine… Profitez de votre dernière année de quadra et encore bon anniversaire !
Merci !!!