C'est à coeur ouvert que Francis Huster se confie dans les pages de Paris Match. Posant avec sa jeune compagne, la comédienne Gaia Weiss, il apparaît comme un homme nouveau. Il raconte sa renaissance et revient sur ses relations passionnées avec les femmes, en toute franchise et humilité.
Même si leur relation aujourd'hui est apaisée et qu'ils ont même collaboré de nouveau ensemble (dans Love Letters). Francis Huster a mal vécu sa séparation de Cristiana Reali en 2008. La comédienne, mère de leurs deux filles, Elisa (16 ans) et Toscane (11 ans), avait eu besoin d'être "Reali sans Huster", estime l'acteur qui pense que c'est la raison profonde de sa rupture avec celle qui était sa partenaire au théâtre comme à la télévision (souvenez-vous de Terre Indigo, Hamlet, Cyrano...). Ils ont réussi à ne pas se disputer devant leurs enfants, mais l'acteur perd ses repères. Les gens qui faisaient partie de sa vie ne sont plus là. Il voit tout le monde triompher dans le théâtre privé où il n'apparaît plus et les sagas télé se font sans lui. Il lui faut renaître.
Sa résurrection passe par le soutien de son amie Cathy ou encore de son ancien élève Steve Suissa qui le dirige actuellement dans Le Joueur d'échecs, adaptation de l'oeuvre de Stefan Zweig. Et viendra la rencontre en 2011 lors d'un casting avec la comédienne Gaia Weiss. Elle a 23 ans et lui en a 67 ans mais cela ne leur pose pas de problème. Il n'en finit plus de faire l'éloge de son "ange" qui a la "beauté de Grace Kelly et l'étoffe de Sharon Stone". Il est conscient que dans la pièce Pygmalion, l'héroïne part finalement avec le jeune premier. Ils n'habitent pas ensemble, sa vie à elle est en Angleterre et c'est très bien comme cela. D'origine franco-polonaise, Gaia construit une belle carrière. Elle joue dans la série Vikings et La Légende d'Hercule avec Kellan Lutz. Elle fait partie de la distribution de la suite des Profs qui est actuellement en tournage.
Avec Gaia, Francis Huster est devenu un autre homme : "Elle m'a pris par la main et m'a redonné confiance en moi. Elle m'a fait comprendre que j'avais broyé les femmes de ma vie, ne pensant comme un monstre à ma seule passion : la scène. (...) Gaia m'a révélé à moi-même, n'hésitant pas à me dire mes quatre vérités en pleine figure. (...) Un ange que j'aime a sauvé ma vie."
Ses relations avec ses filles ont également changé, il a toujours été fou d'elles mais ne savait pas comment le leur montrer et le leur prouver. C'est avec amour et tendresse qu'il parle d'elle : "Elisa, l'aînée, à 13 ans. Elle est américaine en diable, fan du PSG, blonde, lumineuse, romantique et hyperdouce. Très Woody Allen. Toscane, 11 ans, est tout le contraire. Une pile électrique très brillante en classe et déjà passionnée de théâtre." Elle a d'ailleurs déjà travaillé sous la direction de son père : il l'a mise en scène dans une version revisitée de Lorenzaccio d'Alfred de Musset et on avait pu les croiser au Festival de Ramatuelle l'été dernier.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Paris Match du 29 janvier
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