François Valéry défend son clip : ''Je vous promets que j'ai bossé mes textes''

François Valéry est de retour avec un nouveau titre et avec la ferme intention de faire danser le plus grand nombre. Près de vingt-cinq ans après la sortie de son hit Aimons-nous vivants, c'est avec Nos DJ font danser le monde (J'avais oublié) que le célèbre chanteur des années 80 compte bien renouer avec le succès.

Afin d'y parvenir, l'artiste de 59 ans a choisi d'illustrer son nouveau single aux sonorités électro avec un clip... déroutant. Révélée le 6 février dernier, la vidéo a littéralement créé le buzz sur Internet, notamment à cause de son côté très kitsch. Interrogé par la Web TV du Figaro, François Valéry a tenu à répondre aux moqueries des internautes. "Pour le clip, il aurait été ridicule de mettre des canons à la Beyoncé avec des danseuses d'un autre monde. Ça aurait été ridicule que je me trémousse avec des nanas de 25 ans. J'ai voulu des filles qu'on voit tous les jours, des nanas saines... J'ai voulu un clip en toute humilité. J'ai pas cherché à faire le djeun's ou pas le djeun's", explique-t-il.

Concernant les paroles du titre vantant la qualité de nos DJ, le chanteur de Dream in blue en duo avec Sophie Marceau (en 1981) continue : "C'est beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. C'est vrai que c'est surprenant mais je n'allais pas revenir là où l'on m'attend. C'est une chanson sociétale. Depuis des années, la french touch fait danser le monde. M. David Guetta est l'un des artistes les plus puissants du monde." Et d'ajouter non sans fierté : "J'ai quand même été nourri à la plume de Pierre Delanoë et de grands auteurs et je vous promets que j'ai bossé mes textes. Je peux vous dire que je vais tous les revendiquer et d'ailleurs l'album est très large. (...) J'ai pas fait l'erreur de faire la musique des DJ, j'ai juste fait une production qui n'a rien à envier aux productions anglo-saxonnes."

François Valéry publiera très bientôt un nouvel album, son premier en dix-sept ans depuis Qu'est-ce-qu'on est con (1997), et quarante et un ans après ses débuts dans le métier.