Nouveau spectacle, nouveau format. Gad Elmaleh se lance dans une forme de stand up, seul sur scène avec un micro, dans son septième one-man-show intitulé Lui-même. Sa tournée a débuté le mardi 26 mars 2024 dans la ville de Strasbourg, dans le Bas-Rhin, et l'humoriste affiche déjà complet à L'Olympia de Paris, où il se rendra du 28 au 30 juin 2024.
On aurait pu croire que Gad Elmaleh n'oserait plus monter sur les planches. Le comédien de 52 ans avait dû affronter, en 2017, des accusations de vol de blagues à l'époque de la chaîne Youtube CopyComic. Plutôt que de se morfondre, il a donc décidé d'en parler, dans ce nouveau spectacle, dans un nouveau sketch dédié à ce sujet.
"Ça fonctionne sur scène parce que j'ai envie, maintenant, d'en parler et d'aborder aussi bien la souffrance que j'ai ressentie à ce moment-là, que ma part de responsabilité, le regard des autres qui change et le ridicule d'une histoire qui a été montée comme une affaire d'Etat, explique-t-il dans les colonnes du journal Le Parisien. Et quand je dis que c'est la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma carrière, je le pense vraiment."
Gad Elmaleh s'était déjà défendu à propos de ces accusations. Il lui avait notamment été reproché de reprendre mot pour mot certaines blagues d'humoristes américains comme Martin Matte, Dana Carvey ou Jerry Seinfeld. "Alors, je me suis inspiré d'eux. OK, d'accord. Qu'est-ce qu'il faut faire maintenant ? Est-ce qu'il y a un confessionnal pour humoristes ? Je ne le referais pas, mais je ne le regrette pas parce que je n'ai jamais été dans une démarche malicieuse", assurait-il déjà auprès du journal Le Parisien.
Après avoir charmé le public de L'Olympia, le papa de Noé et Raphaël se lancera dans une tournée des Zénith de France en 2025. Il remplira ainsi les endroits les plus vastes de notre pays... en conservant, toutefois, un certain goût pour l'intime. "Je préfère vraiment jouer dans de petites salles", souligne-t-il. Il faudra bien faire avec, le succès étant au rendez-vous...
Retrouvez l'interview de Gad Elmaleh dans le journal Le Parisien du 28 mars 2024.
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