Geneviève de Fontenay : ''Une miss beurette... J'espère que je la verrai avant de disparaître !''

La guerre des miss qui implique la société Endemol, propriétaire de la société Miss France, et la dissidente Geneviève de Fontenay, fait rage mais cela n'empêche pas la dame au chapeau de s'exprimer sur d'autres sujets, comme celui... des miss de l'étranger. La nouvelle miss américaine depuis le 16 mai, Rima Fakih, est la première candidate arabo-américaine de confession musulmane à remporter cette place prestigieuse. Un choix qui, inéluctablement, fait couler de l'encre. Outre-Atlantique bien sûr, mais aussi en France, grâce à l'immanquable Geneviève.

L'ancienne présidente du comité Miss France expose son point de vue face à la consécration de cette jeune femme née au Liban il y a 24 ans. Certes, elle ne la trouve pas véritablement extraordinaire, mais apprécie qu'elle soit différente des poupées Barbie habituelles. En ce qui concerne un tel cas de figure en France, quelques mois après l'élection de Malika Ménard, elle en parle avec son bagou bien connu : "Il faut que ça arrive un jour chez nous. [...] Une miss beurette, ce serait presque un aboutissement. J'espère que je la verrai avant de disparaître. [...] Je pense que les Français sont prêts."

Avec son concours de beauté, concurrençant celui d'Endemol, prévu en décembre, GdF aura peut-être l'occasion de sacrer une jeune fille d'origine maghrébine : "Je ne peux pas la fabriquer mais si jamais on tombe dessus, ce serait un heureux hasard." La seule chose que Geneviève ne veut pas, c'est une fille à scandales, comme l'ex-Miss Paris et candidate de la Ferme Célébrités, Kelly Bochenko, dont les photos sulfureuses ont fait grand bruit.

Malheureusement pour la nouvelle miss USA, les polémiques sont déjà là. Cette demoiselle a participé à un concours de pole dance et a fait des photos avec un soutien-gorge débordant de dollars ; rien de comparable aux éclats de la Parisienne Kelly Bochenko, mais cela suffit à provoquer aux Etats-Unis une tempête politique. Certains détracteurs accusent même sa famille au Liban d'avoir des liens avec le Hezbollah, sans avoir une once de preuves.

Face aux attaques, Rima, diplômée en économie, a un discours clair : "La majorité de ma famille est de croyances diverses. La religion ne me définit pas," peut-on lire dans Le Parisien. Son souhait : montrer une image plus positive des Arabes.