C’est dans le Vaucluse et plus précisément à L'Isle-sur-la-Sorgue que Patrick Bruel a décidé de se lancer dans un business dont il ne connaît pas encore grand chose mais qui l’intéresse au plus au point. Le chanteur qui s’est éclaté aux JO de Paris avec une amie pour admirer Léon Marchand l’été dernier s’est lancé dans l’ouverture d’un hôtel 5 étoiles dans le sud de la France. “J’ai souhaité créer un hôtel de charme comme une grande maison d’hôtes d’exception qui accueille, écoute et prend soin de chaque client comme un ami… Un lieu vivant et ouvert, qui fait découvrir et partager l’art de vivre de L'Isle-sur-la-Sorgue et permette à ses hôtes de vivre des expériences personnalisées sources de mieux-être… et peut-être même, qui sait, de vie nouvelle”, expliquait-il à La Provence, il y a quelque temps.
Le chanteur de 66 ans a offert une visite guidée de son hôtel 5 étoiles situé dans une charmante commune du Vaucluse, inspiré des hôtels apparus dans les années 80 aux États-Unis “à l’atmosphère intimiste et authentique”. En tout, 49 chambres dans ce lieu où les clients pourront bénéficier d’un bar à cocktail, un restaurant gastronomique, une cave de dégustation, une galerie d’art, une piscine extérieure et même un spa. Situé dans un magnifique village provençal, l'hôtel de Patrick Bruel sera réparti sur trois niveaux et près de 6000 m2 de surface de plancher et ouvrira ses portes le 28 juin prochain.
“C’est ici le juste milieu de mon monde, entre l’Algérie, que j’ai quitté à l’âge de 3 ans dans les bras de ma mère, et Paris, où j’ai grandi”, explique Patrick Bruel, dans une interview accordée au Figaro, ce mercredi 18 juin. Et pour ceux qui seraient tentés de penser que le chanteur, en famille à Roland-Garros avec son fils Léon récemment, ne serait intéressé que par l’aspect pécuniaire de la chose, ils se trompent lourdement à l’entendre. “Je ne fais pas de l’argent avec de l’argent comme un businessman, je vais juste au bout de mes passions”, assure-t-il.
Et visiblement, à écouter l’un des employés, qui a préféré garder l’anonymat, les mots de Patrick Bruel semblent sincères. “C’est un patron qui nous apprend beaucoup, très présent. Tout passe par lui, tout l’intéresse, rien ne lui échappe, il écoute beaucoup aussi”, précise ce dernier.
