Fan du Tour de France, Bruno Masure l'est beaucoup moins en ce qui concerne les commentateurs et notamment Laurent Jalabert. Dans un texte publié sur cyclisme-dopage.fr, l'ancien présentateur principal du journal de 20 heures de TF1 écrit d'ailleurs qu'il ne regarde plus que les images du Tour, les commentaires des animateurs lui étant insupportables.
"Maintenant, je ne regarde le Tour que pour admirer la beauté de nos villes et paysages vus du ciel : je coupe le son et je laisse parler l'image. Les commentaires sont ineptes : par exemple, quand un coureur a un comportement bizarre, attaque en dépit du bon sens, on ne nous explique jamais s'il est juste débile ou si c'est une magouille entre équipes décidée en amont", peut-on lire.
Un dopé non repenti comme Jalabert
S'en prenant directement à Laurent Jalabert, il ajoute : "Et j'en veux énormément aux « commentateurs » de ne jamais prononcer le mot « dopage », jamais, même devant les « exploits » de Pogacar ou d'Amstrong, jadis ! Avoir choisi comme « commentateur » un dopé non repenti comme Jalabert est, pour moi, la honte du « service public » (et de RTL !)". Des mots cinglants pour le chéri de Marion qui avait été testé positif à l'EPO (ndlr : l'érythropoïétine) à la suite de tests réalisés en marge du Tour de France 1998.
"Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que soit vrai", avait réagi l'ancien cycliste, qui n'avait jamais reconnu s'être dopé mais qui a tout de même reconnu implicitement que le dopage était généralisé au coeur des années 1990. "J'ai toujours fait confiance aux médecins des équipes, je n'avais aucune raison de penser qu'il fallait être méfiant. On était soigné mais il était difficile de savoir les médicaments qui nous étaient administrés", avait-il expliqué cette fois auprès de RTL. Quatrième du Tour 1995, celui qui était surnommé Jaja n'avait jusque-là jamais été contrôlé positif durant sa carrière.
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