Voilà déjà un mois que Léa Salamé a entamé un nouveau chapitre dans sa carrière : celui d'être à la tête du 20 heures de France 2. La journaliste de 45 ans a été choisie pour succéder à Anne-Sophie Lapix, laquelle a été écartée en juin dernier, après huit années de bons et loyaux services. Forcément, pour Léa Salamé, cette promotion représentait un très grand défi.
A travers les pages du dernier numéro de ELLE, la compagne de Raphaël Glucksmann s'est confiée sur son arrivée, qui ne s'est pas faite sans peur. "Il y avait le risque du rejet. Je pense que je charrie quelque chose, à la fois physiquement et dans ma personnalité, qui pouvait déstabiliser les téléspectateurs", a-t-elle jugé pour nos confrères. A cela s'est ajouté le stress d'être la petite nouvelle du groupe. "Il y avait aussi une rencontre à faire avec cette rédaction qui est l'une des plus grandes d'Europe, plus de 400 journalistes", a-t-elle souligné.
Mais très vite, Léa Salamé a su s'approprier le journal, notamment grâce à de premiers retours "rassurants", "plutôt très positifs et encourageants". La présentatrice sait toutefois que rien n'est encore gagné et que tout reste à faire. "Ca ne veut pas dire que je suis satisfaite, je ne le suis jamais. Mais quand on est rassuré, on peut commencer à construire. Parce que c'est la peur qui empêche, qui rétracte. Dans un exercice comme le 20 heures, si on a peur, les téléspectateurs le sentent".
Plutôt à l'aise avec ce nouvel exercice, Léa Salamé n'a semble-t-il toutefois pas encore fait de miracle au niveau des audiences, son objectif pourtant premier. En effet, d'après un premier bilan dressé par Le Parisien il y a quelques jours, c'est TF1 et le journal de Gilles Bouleau qui s'impose chaque soir, avec en moyenne plus de 5 millions de téléspectateurs derrière leurs écrans. Sa concurrente directe ne réunit de son côté que 3,74 millions de personnes, du lundi au jeudi, soit 19,5 % de part de marché.
L'enjeu est important mais Léa Salamé reste confiante malgré ces débuts timides. "L'important pour moi, c'était de stabiliser les audiences, je savais en acceptant cette mission que cela allait être difficile. En télé, on a souvent cette phrase : 'Tu descends par l'ascenseur, tu remontes par l'escalier !' C'est dur d'être challenger, mais je suis quelqu'un qui accepte la compétition", a-t-elle déclaré.
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