Si les espoirs de voir un Français ou une Française aller loin dans cette édition 2025 de Roland-Garros étaient particulièrement faibles cette année, Loïs Boisson a déjoué tous les pronostics. Seulement 361e joueuse mondiale avant le début du tournoi, elle a fait tomber plusieurs têtes de série pour atteindre les demi-finales de la compétition au bout d’un parcours incroyable. “Je n’ai pas eu trop le temps de regarder ce qui se passait autour de moi. J’étais vraiment concentrée pendant ces trois semaines de préparation et de tournoi. Après mon dernier match, jeudi, entre le contrôle antidopage, la conférence de presse, la récupération, je n’ai rien eu le temps de faire. J’en profiterai la semaine prochaine avec ma famille”, confie-t-elle ce mercredi 11 juin à Paris Match à propos des dernières semaines folles quelle vient de vivre.
Une interview dans laquelle Loïs Boisson répond aux remarques sur son physique, alors qui a fait l’objet de nombreuses critiques à ce sujet. “Je pense que c’est une morphologie de base”, assure-t-elle, avant d’évoquer sa façon de jouer, elle qui est souvent comparée à Amélie Mauresmo : “Physiquement, je joue toujours à fond. À cause de cela, je me suis souvent blessée. Mentalement, j’ai aussi beaucoup travaillé. C’est grâce à cet ensemble de facteurs que j’ai pu arriver en demi-finale.”
Après s’être fait un nom lors de cette édition 2025 de Roland-Garros, celle qui a levé le voile sur ses projets après avoir remporté 690 000 euros de gain, attise la curiosité et nos confrères veulent en savoir plus sur sa personnalité et sa vie de tous les jours. “Même si je m’entraîne beaucoup à Lyon, je vis toujours avec mes parents dans la région d’Annecy”, révèle celle qui assure être très “famille” depuis toujours. “Ma mère m’accompagnait sur les tournois quand j’étais petite. Je n’avais pas encore d’entraîneur. Ensuite, mes parents m’ont énormément soutenue. Mais ils ne m’ont jamais poussée pour que je devienne une enfant champion. Faire du tennis mon métier était un choix personnel”, ajoute Loïs Boisson à propos de ses géniteurs.
Installée en Haute-Savoie avec ses parents, la nouvelle star du tennis français, aux méthodes d'entraînement peu conventionnelles, est également interrogée sur ses passions, en dehors de son sport de prédilection, bien évidemment. “Je suis très tennis. À part ça, j’aime beaucoup les animaux. J’ai deux chiens, Sira, un laïka, sorte de chien eskimo, et Pepper, dont la race m’échappe mais ça va me revenir”, s’amuse Loïs Boisson, qui n’a certainement pas fini de faire parler d’elle.